Enfin !
Depuis des semaines que le cirque des “mutants” avait commencé… on tournait autour du pot.
Le sud-africain, l’anglais, le brésilien, le finlandais, le mutant auvergnat, le fourbe albanais, le sombre somalien, etc… Tous au conditionnel. Plus contagieux ? Peut-être, pas sûr… Mais symptômes équivalents. Zut. On ne sait pas vraiment. C’est flou. On a confié le séquenceur à Castex. Rappelez-nous l’année prochaine quand il aura fini de lire le mode d’emploi.
Il suffisait pourtant d’attendre un peu… laisser agir la magie virale.
Car le couillonavirus mute sans arrêt
Alors que de très grands scientifiques français (Cyril Hanouna, Casimir, Sibeth Ndiaye ou encore le professeur Karine Lacombe) affirmaient que le virus ne mutait pas… Pas de bol. 😉
Bref, tout cela faisait rire les enfants. Mais nous n’avions rien de vraiment croustillant à nous mettre sous la dent.
Notre salut pointe à l’horizon : le variant ca-li-for-nien.
Nom de code B.1427/B.1429.
D’abord, on pose le décor. La Californie c’est socialiste. Pardon démocrate. Ils trient leurs déchets. Augmentent les impôts. Déboulonnent des statues. Renomment des rues. Sont envahis de migrants. Et font caca sur les trottoirs.
Déjà, on sent le truc énervé. Et bien vicelard.
Mais il y a mieux :
is as infectious as the South African variant but potentially ELEVEN times more deadly, early data suggests (source DailyMail)
Aussi contagieux que l’africain, mais 11 fois plus mortel !
Trop fort.
Comme d’habitude, ce sont des “données parcellaires”…
The coronavirus variant, known as B.1.427/B.1.429 – also sometimes called CAL.20C/L452R – first emerged in California in May 2020
Experts predict that the variant, which spreads as easily as those from the UK and South Africa, will make up 90% of state cases by March
One study says it may be 11 times more infectious, but there were only 12 cases of death in the California variant group, suggesting that more data is needed
Ayez confiance. Les données sont loufoques (12 morts, apparition en mai dernier)…. Mais il faut laisser sa chance au produit. 😉
Je vous rappelle (plus sérieusement cette fois) que le Royaume-Uni est à la pointe de la covidémence…
L’analyse de sa presse permet souvent de déterminer les éléments de langage qui seront utilisés plus tard, et donc de prédire les événements.
Allez, pour finir sur une note sucrée, je vous remets une couche de Karine Lacombe “Le virus ne mute pas“.
Pour une fois qu’on tient un champion français, femme qui plus est…
6 replies on “La nuit des morts-variants : le Californien en embuscade”
Je suis pas sûr d’avoir bien suivi, mais en gros le “may be 11 times more infectious” s’est transformé en “11 fois plus mortel” ? Avec qui plus est 12 morts répertoriés au total ?
Le foutage de gueule n’a vraiment plus aucune limite.
Ceci dit, celui là fera pschitt comme les autres, donc c’est pas bien grave.
C’est bien cela. 😉
Comme à mon habitude, j’aime bien me foutre de leur gueule. Mais il faut également prendre ce genre de délire très au sérieux.
Car ce sont des éléments de langage, utilisés ensuite simultanément dans de nombreux pays.
La covidémence s’appuie sur ce genre de niouze loufoque, mis en avant par les médias.
“Allez, pour finir sur une note sucrée, je vous remets une couche de Karine Lacombe “Le virus ne mute pas“. Pour une fois qu’on tient un champion français, femme qui plus est… ”
Décidément ! Humour ou misogynie sans scrupule ?
Dommage, j’aime bien vos analyses…
Pourtant, vous n’êtes pas choquée quand je tape comme un sourd… sur des hommes.
😉
Désolé, mais c’est ma méthode.
La carricature doit tout utiliser. Le sexe d’une personne peut en faire partie, en lien par exemple avec un trop plein d’émotions. La covidémence est de ce point de vue assez… féminine.
La provocation utilisera la misogynie.
Pourquoi ? Car la misandrie, c’est ainsi, ne provoque pas.
Si je me déclare anti-catho, on pouffe. Par contre islamophobe, là ça marche. Car c’est dans l’air du temps.
Enfin, il faut être capable d’aller au-delà.
C’est je pense tout l’objet de ce blog.
Cadeau Louise :
https://youtu.be/iKcWu0tsiZM
Sans doute ! Je pense malgré tout qu’il faut, même en humour, ne pas créer d’amalgame avec des généralisations abusives : les femmes « seraient » dans l’émotion et les hommes dans l’action… c’est oublier qu’il y a en chacun de nous des parts masculines et féminines variant à l’infini la gamme de nos ressentis et de nos gestes. Je ne partage donc pas votre avis sur l’idée d’une covidémence « d’essence » féminine.
L’humour peut-il tout se permettre ? Vaste débat. Pour moi : oui s’il autorise la réflexion et l’esprit critique, non s’il induit chez les lecteurs le renforcement des stéréotypes.
Cela ne change pas mon avis global sur votre blog : j’aime. Reste juste les nuances…