Parlons covifatigue.
Ou “la grenouille dans la casserole d’eau chaude”.
Ou encore “On s’habitue à tout, même à ce que l’on n’acceptera jamais”.
Voire -et là je balance du lourd, poussez-vous – Dostoïevski : 😉
Un être qui s’habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu’on puisse donner de l’homme.
J’ai pris l’avion récemment, court et long courrier.
Puis, j’ai vu ce photo-montage quelque part sur les réseaux.
On rit bien entendu, forcément comme disait notre chère Marguerite.
Mais on doit aussi en faire une analyse plus sérieuse, plus sinistre.
Car c’est la toile de fond de la covidémence : l’habitude enfoncée dans nos gosiers grâce à toutes ces petites absurdités.
Ces absurdités provoquent littéralement des courts-circuits psychiques qui nous affaiblissent, très rapidement.
Nous nous habituons donc, nos réactions (immunitaires pour le coup) s’émoussent et finissent par céder.
C’est ainsi que le nouveau “normal” est créé. Une succession de petites agressions qui violent la Raison, qui piétinent le bon sens.
Et concrètement un an après (posez-vous la question, pratiquez l’introspection), voilà où cela nous mène… on commence à parler de troisième confinement.
L’opération médiatique a débuté… et… bof… on l’a intégré… On proteste un peu, mais sur la forme.
Autre illustration : le couvre-feu, totalement absurde.
Cette mesure devrait nous révolter, d’une manière adamantine, brutale même.
Or nous en sommes réduits à constater qu’on le passe de 20 h à… 18h dans tel ou tel département. Là encore, on proteste mais mollement.
On fait avec.
Au lieu de parler du fond, de cette intolérable privation de liberté doublé du piétinement de la Raison (l’avancer de 2 heures…) on se dit : “oh zut, comment je vais faire les courses chez Franprix ? Chérie on mange quoi ce soir ? ”
Idem pour les vaccins.
Le fond a été escamoté. On ne parle que des frigos pas branchés par le technicien Darty et des doses livrées mais qui n’ont pas été livrées, de la taille des aiguilles…
L’absurde érigé en mode de gouvernement nous mine, nous détruit de l’intérieur.
Ce mécanisme est aussi simple que terriblement efficace.
C’est ainsi que survient la covifatigue.
Nous avons collectivement baissé les bras.
Nous avons accepté l’inacceptable.
Une seule question demeure : à quel étage “inacceptable” somme nous descendus ? Est-ce le dernier ?
On peut craindre que la descente ne soit pas terminée…
La descente vers l’Enfer.
20 replies on “Covifatigue : l’absurde nous anesthésie”
Analyse parfaite et… essentielle.
L’absurde a toujours été un moyen de soumission psychologique. Dans les camps de concentration, on faisait faire des travaux absurdes aux gens (genre creuser un trou puis le reboucher) exactement dans ce but. En faisant commettre des absurdités aux gens, on leur enlève leur humanité, on nie leur intelligence et on les transforme en bétail.
L’autre jour j’étais dans un centre commercial, sans masque (dans les allées – pour entrer dans les magasins j’étais bien obligé de le mettre sinon je me faisais jeter). A noter qu’il n’y a aucun risque d’amende dans un tel lieu, ce n’est pas la voie publique, le pire qui puisse arriver c’est un vigile qui vient vous emmerder.
Eh bien pendant les 1h ou 2 où je suis resté, je n’ai pour ainsi dire vu PERSONNE d’autre que moi faire pareil. Alors qu’en Suède par exemple, dans les mêmes lieux, c’est l’inverse, personne ne porte de masque.
Dans ce genre moment, on se sent à la fois très seul, et découragé par l’humanité… qu’il ne se trouve pas au moins une minorité bruyante pour dire merde, c’est dingue. On a beau le savoir (cela à été objectivé par la psychologie expérimentale depuis longtemps), c’est à chaque fois un choc.
“choc” et “découragement”… les deux mots-clés, hélas… Conformité sociale très forte. Pression du groupe. C’est psychologiquement dur, en effet. Et c’est ce qui nourrit perso mon pessimisme.
Nous sommes mal barrés !
Dans une ville près de chez moi, le centre ville n’est accessible qu’avec un masque, sinon amende. C’est une petite zone où c’est vrai se croise beaucoup de monde.
Quelques rues plus loin, le masque n’est plus obligatoire (le virus aime les centre villes), mais les gens le portent en très grande majorité (90%).
A la campagne, même constant, certains portent le masque en toute circonstance. C’est ahurissant. Et d’entendre : “Macron fait ce qu’il peut, c’est trop facile de critiquer, à sa place personne n’aurait fait mieux”. Je désespère.
C’est foutu, la propagande a bien fait son oeuvre.
… Et on voit encore des gens, seuls, au volant de leur voiture… avec un masque.
C’est un symbole très fort de la covidémence.
Oui, à mon sens, “c’est foutu”.
Oui, le coup du masque en voiture est proprement ahurissant.
Même si là aussi rien de nouveau sous le soleil : dans toute dictature, on a aussi bien des kapos/collabos que des résistants.
C’est juste que, dans la lignée de mon post précédent, j’ai beau le savoir, je n’arrive pas à m’y faire.
Ce qui me désole le plus est cette simple considération que, pour la première fois depuis l’aube de l’humanité, les hommes soient tenus responsables d’être de potentiels porteurs d’un virus. Ce que nous sont tous et de tout temps. Que cette arnaque, qui justifie toute les répressions, ne soit jamais clairement posée et montrée dans toute sa dimension, m’irrite au plus haut point.
Je me suis amusé dès l’été dernier à interroger, notamment des professionnels du droit, en ces simples termes : « comment se fait-il que, du jour au lendemain, tous les hommes soient tenus légalement responsables d’être de potentiels porteurs d’un virus, par le simple fait d’avoir une existence sociale et même de parler ou respirer librement ? ». Après avoir manifesté spontanément un trouble dans le regard, révélant qu’apparemment aucun ne s’était jamais posé la question en ces termes, voici la réponse que vous obtenez de la grande majorité : « oui mais non, il faut protégez les autres, sauvez des vies ! ». Le matraquage des slogans publicitaires du covidisme a produit son œuvre chez les veaux. Ceux qui tentent de réfléchir, c’est-à-dire qui pensent au-delà des slogans, m’ont signifié que la question avait été jugée selon le principe de proportionnalité, confirmant ainsi sa légalité. Seulement en appliquant cette décision juridique, il faudrait alors admettre que depuis toujours, tous les hommes morts d’une maladie transmissible aient été en réalité victimes de meurtre. Quant à l’évocation de l’application du « principe de précaution », ce dernier nécessiterait une longue étude, tant sa manipulation depuis quelques bonnes paires d’années, nous mène dans l’impasse actuelle. Contentons-nous de dire qu’à l’origine, il n’est que le synonyme du bon vieux « dans le doute, abstiens-toi », et non « dans le doute, interdit tout ».
Qu’on fasse remarquer à ces gens qu’ils aient déjà pu probablement dans leur vie, refiler la grippe à leur cousine, qui l’a refilée à la boulangère, qui l’a refilée à sa meilleure copine, qui l’a refilée à sa grand-mère, qui en est morte, cela pour eux ne change rien à l’affaire. Misère de misère.
Principe de précaution… réchauffement climatique… on voit parfaitement la “lignée” de tout ce bordel… Aussi parfait qu’un plan mûrement réfléchi et mis en musique avec brio.
Ah mais suis-je tête en l’air, oui, il s’agit bien d’un plan !
😉
Et on arrive au covidisme, et tous les slogans “une vie n’a pas de prix”, “sauvez mémé”, le masque pour prendre une douche ou aller au trône, etc.
Il est de plus en plus difficile de prendre la chose avec ironie… Le conditionnement 2.0 a ceci de terrifiant qu’il transforme les gens en leurs propres bourreaux.
Avant une bonne vieille dictature 1.0 utilisait la matraque, le flingue ou la botte cloutée pour imposer des comportements, modeler la société.
La covidémence rend les gens cinglés de l’intérieur si j’ose dire, sincèrement terrorisés.
C’est une lutte à mort. Parmi le cheptel occidental, les âmes les plus « progressistes » sont de fait déjà mûres pour chanter les louanges et participer aux sacrifices destinés à la Déesse Gaïa, la Terre-Mère du « monde-d’après ». Les âmes qui ne voient qu’un problème éthique dans le transhumanisme à venir (alors qu’il s’agit d’une question fondamentalement ontologique) finiront par se soumettre devant la promesse scientiste des guérisons illimitées de leur corps et la nécessité à contrôler le vivant. Les âmes plus traditionalistes, moins dupes, ne se soumettront que pour rester en vie, le « choix » de l’esclave. Le paradoxe est réservé aux plus sages qui deviendront suffisamment fous, pour résister jusqu’à la mort à la démence du Nouvel Ordre.
Effectivement je me demande comment on pourra justifier à l avenir du point de vue du droit qu’ on ne mette pas en place les mêmes mesures pour une bonne grippe à disons 18000 morts, est ce qu’ il y a un seuil grave/pas grave et à quel niveau le situer ? J imagine qu’ on pourrait attaquer l’ état qui ferait en ce cas une différence injustifiable entre ses citoyens ?
Je vous rappelle que la grippe… a disparu. Problème réglé. 😉
Il n’y a plus aucune maladie infectieuse, à part le Convid…
Le couillonavirus est aux virus ce que le Tyrannosaurus Rex était aux dinosaures… 😉
Je reste dubitatif face à votre formulation interrogative, quant à l’absurdité du principe juridique actuel justifiant toutes les répressions, que j’opposais à l’état antérieur du droit.
Amusant de remonter à la logique du “couvre-feu” : c’était pendant la dernière guerre (une vraie, pas la guerre macroniaise !) l’obligation d’extinction de tous les feux qui pouvaient signaler l’agglomération aux bombardiers ennemis.
Dans l’ascenseur de mon immeuble, je vois des gens totalement paniqués si je n’ai pas de masque sur le groin. Par simple égard pour eux je le mets (pas pour faire preuve de ma docilité).
La déglingue dans l’absurdité n’a pas commencé avec le covid. Quelques exemples :
– dès que j’entends “simplification administrative” je redoute le pire.
J’ai déménagé de 5 km dans mon agglo et j’ai passé des heures sur internet à faire modifier ma nouvelle adresse sur la carte grise de mes 2 véhicules, ce qui a conduit à un changement de plaques d’immatriculation et bien sûr au renouvellement des certificats d’assurance……5 km !
– Giscard, après le choc pétrolier de 1973, avait imposé les limitations de vitesse : pour des économies de CARBURANT. Résultat inattendu : des économies en VIES humaines. Maintenant le pli est pris : tous nos dirigeants veulent réduire la vitesse, en ville, en campagne, sur les autoroutes…..
– absurdité du gros SUV de 2,5tonnes, mais non polluant bien sûr !
– les voitures “suréquipées” que nous vantent les constructeurs (et dont le bourrage en électronique me fait fuir)
Il faut (re)lire ” L’Effondrement des Sociétés Complexes” du professeur Joseph Tainter: nous sommes en plein dedans !
Cela marcherait, c’est sûr, si nous n’étions pas des êtres vivants ( c’est ce que pense Macron, d’ailleurs : que nous ne sommes même pas des êtres vivants ). Mais c’est ce blog qui lui-même a donné la réponse :
VIRUS OU PAS, IL FAUDRA BIEN QUE LES GENS TROUVENT A BOUFFER.
Et ça, c’est pour dans six mois.
Je ne sais pas si vous saviez : sur le mutant anglais, dans la dernière vidéo de l’IHU, Raoult évoque l’hypothèse selon laquelle ce mutant serait dû à l’utilisation du redemsivir… Je le le connais pas personnellement, mais pour avoir tout écouté des vidéos de l’IHU, si il suspicionne, c’est qu’il a de bonnes raisons de suspicionner…
Je ne sais pas si vous-même et vos lecteurs êtes au courant de ceci : samedi 9 janvier 2021, dans un lieu tenu secret s’est filmée la première conférence des médecins français libres intitulée : « Coordination pour une santé libre de médecins et des collectifs médicaux soignants et scientifique ». Les intervenants ont annoncé constituer un nouveau conseil scientifique citoyen pour réinformer les Français avec toutes les données médicales et scientifiques disponibles.
Magazine Nexus 11 janv. 2021
(partie 1) https://www.youtube.com/watch?v=R9ZfKQGTKMQ
(partie 2) https://www.youtube.com/watch?v=qx76c8RWKuM
(partie 3) https://www.youtube.com/watch?v=ulJ-SZD2beo
Bon, You tube, ne tardez pas à regarder, beaucoup de choses disparaissent de Youtube
Voir un article sur le sujet sur le blog de Patrice Gibertie, une bonne source d information d ailleurs que ce site…
Ah merci de citer Dostoievski,une de mes lumières …Avec Steinbeck,Balzac…
La covidémence ne peut se répandre que si les gens ne sont pas rationnels:le niveau intellectuel scientifique a baissé.
Suis d’accord avec le commentaire de TFR:faudra bien bouffer,que les services publics fonctionnent,que les gens soient soignés,c’est le nerf de la guerre.Or c’est de moins en moins le cas.La Poste ,Orange,les hopitaux la SNCF ou EDF entre autres ,se dégradent très vite.Cela tue l’activité économique et encourage la désobéissance civile et fiscale.
Sans oublier que la propagande covid va probablement etre mise en défaut sur les vaccins.Ils ne servent a rien,les gens vaccinés vont se rendre compte que la situation n’évolue pas:cela va etre difficile de leur revendre la meme soupe immonde.
Je comprends l’abattement, il m’affecte souvent, mais concrètement il faut agir dans la réalité. Comment ? Je cherche encore. Il faut s’organiser au niveau local, grossir, faite du bruit et reprendre le contrôle de l’espace intime et alors peut-être aurons-nous une inversion de la tendance. Sinon, comme vous le répétez, c’est foutu. Mais , si je suis encore autant en colère, quelque chose me dit que l’on peut encore agir. Il n’y a plus qu’à…
Personnellement, ça fait 40 ans que je suis en colère… Je pensais également qu’elle était partagée, ou qu’elle le serait de plus en plus, à mesure qu’on s’enfonçait dans la fange.
Le bilan, en 2021, est plutôt mince.
Comme je l’ai déjà dit, il y a eu 2005 et 2016… Mais au fond, il s’agissait des derniers feux d’étoiles déjà mortes.
Pour ne parler que de la France, les gens ont été roulés dans la farine en 2005. Puis en 2007, puis Hollande. Puis Macron. A chaque fois, malgré la “colère” ils retombent dans le panneau.
Idem pour les “gilets jaunes”. Belle révolte poujadiste classique, vite étouffée, retournée (et de brillante manière) par le Système.
Ensuite, le couillonavirus… là les navets sont cuits.
Les réactions contre le Brexit, et Trump démontrent que même si le RN venait un jour au pouvoir (difficile)… alors ce dernier serait totalement cannibalisé et au final ne ferait rien.
Alors j’ai changé mon fusil d’épaule, et je me suis dit : “impossible de compter sur le populo. La faillite financière règlera le problème”.
Autre erreur, puisque là encore le Système a su de manière remarquable s’adapter, et survivre en violant toutes les règles financières (on se souvient du début du circus, avec l’infâme Trichet à la BCE, le bien nommé).
Bref, à gauche, à droite, au centre… Tout est bien cadenassé.
Et pire encore : c’est une course contre la montre. Chaque jour qui passe renforce l’impossibilité de révolution conservatrice… Car le peuple est littéralement modifié.
C’est aujourd’hui mon principal contre-argument : comment faire une révolution nationale, même légèrement conservatrice avec :
-une population tiers mondisée par l’importation massive de populations d’Afrique, déracinée, culturellement à des années lumières de Descartes
-des vieux baby boomers détestables et “no future”
-et des jeunes rendus cons comme des enclumes par la machine à broyer qui s’appelle (mal) Education nationale ?
C’est l’erreur fondamentale des intellectuels français, du moins ceux restant : ils raisonnent à “population iso”.
En clair : nous somme de facto en pleine Idiocratie.
Le régime idéal pour les dictateurs 2.0 globaux : de la téloche, des virus pour la pétoche, un peu de thune RSA, de la dope (les traffics ne sont pas combattus en banlieues, donc ils sont encouragés), de la bouffe de merde, du cul sur Internet… le degré 0.
Il faudra m’expliquer ce que vous voulez organiser avec “ça”…
Je n’ arrive pas à le retrouver mais il y avait un texte d’ Aldous Huxley datant de 1939 qui décrivait la situation actuelle avec une prescience stupéfiante, tous les éléments que vous citez y étaient déjà..
Aldous Huxley dont le frère Julian, biologiste de formation et membre de la Royal Society, était un théoricien de l’eugénisme, internationaliste humaniste, adepte du monisme, chantre du transhumanisme, premier directeur de l’UNESCO et fondateur du WWF. Peut-être une explication à sa “clairvoyance”.