Nous avons accumulé un tsunami de données relatives au couillonavirus depuis janvier 2020.
Et si l’on peut tirer une conclusion… c’est que justement il n’y a pas de conclusion. 😉
Une célèbre expression de Clausewitz illustre ce phénomène : le Brouillard de la guerre.
(Disgression : je signale d’ailleurs un remarquable documentaire US, au titre éponyme, The Fog of War… (dispo en torrent), conçu autour de Robert McNamara qui fut le secrétaire d’état à la Défense (sous Kennedy et Johnson) et surtout le grand manitou de la guerre du Vietnam.
C’est mon dada : ne pas comprendre comment McNamara a géré la guerre du Vietnam, c’est au fond ne pas comprendre comment des covidéments aujourd’hui gèrent la terrible pandémie. L’étude de l’histoire est primordiale pour éclairer le présent).
J’ai le sentiment que le chaos informationnel auquel nous sommes confrontés est ainsi… plutôt organisé.
Et qu’il prend le pas peu à peu…
Le Brouillard de la guerre sert objectivement la covidémence.
En regardant l’interview récente de Raoult par Bruce Toussaint (pseudo journaliste sur BFM, puant de rondeur niaise et vicelarde)… cela m’a frappé.
A un moment, comme à son habitude, Raoult défend l’HCQ et évoque les études démontrant son efficacité. Toussaint le coupe avec un petit air narquois de glandu absolu en disant : “des tas d’autres études démontrent le contraire“.
Voilà le Brouillard de la guerre, concrètement, à l’oeuvre.
Et ça marche !
On se souvient du Lancetgate… une des plus prestigieuses revues médicales qui publie un torchon écrit (dicté à) par 3 pieds “niqués”, aux conclusions ahurissantes (l’HCQ aurait tué des milliers de personnes dans le monde, et nous n’étions pas au courant)… torchon qui a bénéficié d’un passe-droit donné par de puissants intérêts covidémentiels imposant sa publication -contre toute logique-… et qui fut rétracté 15 jours après…
Comme une grosse merde.
Mais voilà, l’objectif avait été atteint : chaos informationnel… le brouillard de la guerre.
Cette étude a permis aux gouvernements de justifier leurs saloperies, et sert, encore aujourd’hui, à plomber tout débat autour de cette molécule.
Le bordello insensé du Lancetgate… a brouillé par ricochet et contamination aérosol si j’ose dire… cette molécule si ancienne.
Pour paraphraser Raoult : oui dans 15 ans il aura raison… Il a d’ailleurs déjà raison. Mais il sera trop tard… personne n’y prêtera attention.
Les mois passent, nos arguments s’affûtent, nous avons de plus en plus de données, de preuves, et ce dans tous les domaines (scientifique, politique, financier, médiatique comme outils de propagande etc.)… et nous reculons.
Car en face, la covidémence produit tout et son contraire. En même temps.
Le débat public devient chaotique, polyphonique. A force de crier, les gens n’entendent plus rien.
La covidémence y parvient -c’est un coup de génie- en s’appuyant sur la propre incompétence de ses agents (exemple, le gouvernement français qui le lundi explique qu’il est juridiquement impossible d’interdire les vols entre Brésil et France, et qui le jeudi finalement le fait. Mais à moitié, ou encore les multiples volte-faces au sujet du vaccin AstraZeneca etc.).
La sidération gagne du terrain.
L’esprit de résistance (et même son premier niveau, vraiment basique, “indignez-vous”) recule.
Le Brouillard de la guerre nous enveloppe peu à peu, nous submerge.
Jusqu’à nous engloutir ?