Le “Covid géographique“. Cette expression se trouve dans un article du Monde, citant des responsables gouvernementaux.
Le Monde étant la chambre d’écho des autorités, c’est d’autant plus significatif.
Et cela vient simultanément avec l’affaire des Alpes-Maritimes… et celle de Dunkerque, et avant la Moselle.
Cette évolution sémantique est remarquable. Il aura donc fallu un an aux fonctionnaires parisiens corrompus pour admettre que le couillonavirus n’est pas une chose étale sur tout le territoire, ni uniforme ni homogène.
Tu parles d’une découverte scientifique décoiffante !
Ils ont nié les évidences : par exemple on pouvait affirmer que durant toute l’année 2020…. le couillonavirus n’existait tout simplement pas en Bretagne (contrairement à l’Ile-de-France par exemple).
A tel point que le préfet des Cotes-d’Armor par exemple en était réduit à implorer Paris pour obtenir des mesures couillonavirales fascisantes ! 😉 (lire ici).
Mais en dépit des preuves… confinement, couvre-feu et tout le sida mental national furent appliqués avec soin dans cette région.
Alors vous allez me dire : c’est donc un progrès !
Avec le temps, ils reconnaissent leurs erreurs.
Sauf que non.
Comme ils savaient cela… mais l’ont nié… le fait qu’ils l’admettent maintenant devrait nous alerter : ils ne reconnaissent pas leurs erreurs… ce serait trop simple… c’est simplement une nouvelle séquence de communication.
Plutôt que d’imposer un troisième confinement national, qui serait mal vu et supporté, alors on fait maintenant dans le “géographique“… Et puis on va simplement multiplier les départements touchés…
Cela permet d’entretenir l’hystérie, de faire vivre la terrible pandémie au quotidien… tout en lâchant -faussement- un peu la laisse du cheptel (le Parisien se sentira soulagé en voyant ces cons de Niçois en reprendre plein la gueule, l’Auvergnat se foutra de la gueule des nordistes de Dunkerque etc.).
Un seul exemple : les médias devenant fous au sujet de Dunkerque… Pour 10 personnes en réanimation dans l’hôpital d’une ville de 88 000 habitants (174 000 dans l’agglomération)… on pouffe !
Bref, alors que les chiffres au niveau national baissent… l’élément de langage du “Covid géographique” permet de poursuivre la covidémence.
Exemple pratique : justifier le prolongement de l’état d’urgence sanitaire.
On voit que l’objectif de fond n’a JAMAIS CHANGE, et ce depuis un an. Seules les leviers de communication évoluent avec le temps.
Rétrospective :
- D’abord les morts
- Ensuite, les cas
- Ensuite, les mutants
- Et maintenant, le Covid “géographique“
Je date précisément le début de la covidémence en France avec la nomination de Véran (mi-février 2020), et ses premières déclarations louant le “modèle chinois“. La nomination de Véran ne doit rien au hasard…
Cela fait donc pile un an que le cirque dure en France…
Combien de temps encore ?
Une chose est certaine : tout, absolument tout est fait pour que cela dure le plus longtemps possible.
En France et ailleurs.