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Guerre en Ukraine, le tournant : parlez-vous le Trump ?

C’est beau l’amour entre deux hommes.

Quelques heures après son discours fracassant devant l’Assemblée générale de l’ONU, Trump a publié un message très… étrange sur son réseau social.

Faites le test : tous les médias gogos METTENT EN AVANT ce message, bien davantage que le discours.

Et cela devrait nous mettre la puce à l’oreille…

CNN : “Trump says Ukraine can win back territory from Russia, shifting his tone on the war ”

Le Figaro : “Donald Trump affirme que l’Ukraine pourrait «regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin»”

Le Monde : “En direct, guerre en Ukraine : Donald Trump estime que l’Ukraine « peut reconquérir l’ensemble » de son territoire face à la Russie ; Volodymyr Zelensky salue « un tournant »”

On sent une excitation… quasi sexuelle. Ils sont en transe.

Le démon Trump qu’ils haïssent avec tant d’intensité, leur verse subitement dans les oreilles un mélange de miel, d’ambroisie, le tout saupoudré de Viagra.

Trump fait monter la température dans les braguettes ! Changez pas de main, on sent qu’ça’vient !

Voici des extraits de ce message.

Je pense que l’Ukraine, avec le soutien de l’Union européenne, est en mesure de combattre et de reconquérir l’Ukraine dans sa forme originelle. Avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe, et en particulier de l’OTAN, les frontières d’origine, où cette guerre a commencé, sont tout à fait envisageables. Pourquoi pas ? La Russie mène sans but depuis trois ans et demi une guerre qu’une véritable puissance militaire aurait dû remporter en moins d’une semaine. Cela ne distingue pas la Russie. En fait, cela la fait passer pour un « tigre de papier ».

On entend des râles de plaisir.

Trump répète et enfonce le clou :

L’Ukraine pourrait retrouver son pays dans sa forme originelle et, qui sait, peut-être même aller plus loin ! Poutine et la Russie sont en grande difficulté économique, et il est temps pour l’Ukraine d’agir.

Là, c’est l’éjaculation guerrière. L’orgasme collectif.

Mais… est-ce véritablement le “tournant” dont parle Zélinsky ?

Comme d’habitude, les acteurs de cette tragédie NE VEULENT PAS (et ne peuvent pas) comprendre les subtilités de la communication trumpienne.

La punchline qui change totalement le sens du message… est la dernière phrase.

Quoi qu’il en soit, je souhaite bonne chance aux deux pays [Russie et Ukraine]. Nous continuerons de fournir des armes à l’OTAN pour qu’elle en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tous !

Première partie : des mots, un fantasme (“L’Ukraine peut regagner son territoire et même au-delà”)

Seconde partie : des mots, un fantasme (“La Russie s’effondre économiquement”)

Troisième partie : des faits, le réel (on va continuer à vendre des armes très chères aux crétins d’Européens, armes qui seront détruites par la Russie. Démerdez-vous. Nous on se retire).

Et comme prévu, les pompom girls à Washington, les Bruxellois, les Ukrainiens, les journalistes… tombent tous dans le piège. Ils veulent tellement croire à leurs propres délires.

Tout en apaisant son état profond russophobe, Trump annonce en réalité que les Etats-Unis abandonnent les Européens et les Ukrainiens dans une guerre perdue d’avance contre la Russie et qu’ils vont continuer à se ruiner et à mourir…

… Et les mêmes applaudissent à tout rompre car ils n’entendent que ce qu’ils veulent entendre.

Trump est bel et bien un magicien.

“Abracadabra !”
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Vrac

Aspirine contre cancer : la plaisanterie devient… lourde

En mars, j’écrivais : “Aspirine et cancer : une plaisanterie qui dure depuis 50 ans“.

Une nouvelle étude publiée dans le New England Journal of Medicine remet le couvert et valide le fait que plus une blague est répétitive… moins elle fait rire.

Titre : “Low-Dose Aspirin for PI3K-Altered Localized Colorectal Cancer“.

L’étude, menée par une équipe suédoise, se concentre sur le cancer colorectal (3 500 malades recrutés en Suède, Danemark, Finlande, Norvège ).

Il s’agit d’un essai en double aveugle, randomisé et contrôlé par placebo, donc l’étalon d’or, la crème de la crème.

Les résultats sont stupéfiants.

Après chirurgie, la prise quotidienne d’une dose d’aspirine (160 mg)… divise PAR DEUX le risque de récidive dans les 3 ans.

(rappel : pour la prévention des accidents cardiovasculaires, la dose quotidienne s’échelonne entre 70 et 100 mg par jour).

L’un des auteurs déclare : “Je pense que cela va changer la pratique clinique” (source The Guardian).

Un bémol : les chercheurs ont retenu les cancers avec une certaine mutation (qui apparaît dans 40 % de tous les cas) et qui rendrait l’action de l’aspirine (légèrement) plus efficace.

Mais au-delà de ces mutations, il faut marteler ceci : l’aspirine a bel et bien des propriétés antitumorales et antimétastatiques. Au pluriel.

Et comme je le disais, cela fait CINQUANTE ANS qu’on le sait !

Les seuls à ne pas être au courant sont les cancérologues.

Evidemment.

Une molécule vieille de 120 ans, dont le profil de risque (faible) est parfaitement établi, qui ne coûte rien à fabriquer et qui est efficace… cela fait de la peine.

Voici un cancérologue triste. Forcément.
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Vaccinocircus

Vaccin contre le cancer : “c’est les Russes !”

Nous avons un cadeau pour nos amis ukrainiens. Un vaccin “ARNm” contre le cancer. Entre deux missiles hypersoniques Kinjal. Qui n’en veut ?

On nous dit que la Russie a mis au point un vaccin ARNm contre le cancer colorectal.

Son petit nom ?

Enteromix.

C’est sympa, ça fait Obélix et Panoramix. 😉

Peu de détails. Stade “préclinique“. Un test sur 48 malades, annoncé fin juin. Réduction massive des tumeurs dit-on. Aucune donnée publiée.

Tout cela est très flou.

Lien : https://www.dailymail.co.uk/health/article-15086243/Russia-colorectal-cancer-vaccine-ready-safe-effective.html

En creusant un peu : il s’agit d’une collaboration entre le National Medical Research Radiological Centre of the Ministry of Health of the Russian Federation et l’institut Engelhardt de biologie moléculaire (Moscou).

C’est une combinaison de :

“4 virus non pathogènes qui ont la capacité de détruire les cellules cancéreuses et en même temps d’activer le système immunitaire du malade”.

Ce sont en réalité DEUX systèmes en UN.

-les 4 virus “oncolytiques

-plus un produit ARNm “personnalisé” (en fonction de la tumeur du malade).

Sur le papier, cela fait plutôt sens.

Les virus vont “exciter/réveiller” le système immunitaire et détruisent des cellules cancéreuses au passage.

Et paf, en même temps, on lui présente un “antigène” (fabriqué donc par le corps, via ARNm) qui est une forme de signature pour la tumeur. Le système immunitaire adaptatif peut alors se mobiliser et attaquer plus précisément le cancer. Et lui faire la peau.

En clair : la première lame redresse le poil, la seconde le coupe.

Cela ne vous rappelle rien ? 😉

Votre cancer sera t-il rasé… de près ?

Mais on retombe -toujours- sur cette vieille obsession de l'”antigène“… alors que -par définition- les cellules cancéreuses mutent et s’adaptent.

Et donc, ce qui peut fonctionner à l’instant T, risque de devenir obsolète, plus ou moins rapidement.

On tourne en rond.

Revenons à l’Enteromix.

Plusieurs années de travail, dont les 3 dernières consacrées à des tests. “Le vaccin est désormais prêt à l’emploi : on attend l’autorisation officielle“, déclare la patrone de la Russian Federal Medical Biological Agency. Rien de moins.

Diantre.

Que les choses soient claires :

-m’injecter ce produit ? Des clous ! La technologie ARNm  est intrinsèquement dangereuse (car incontrôlable, combien de fois faudra-t-il le répéter ? Sans parler de la nocivité des nanoparticules lipidiques).

-en revanche, le principe des virus “oncolytiques” (qui détruisent des tumeurs et/ou excitent le système immunitaire) ? Totalement valide.

Et surtout vieux comme le monde. On peut remonter aux toxines de Coley à la fin du 19ème siècle (et de nombreuses autres approches et tentatives jusqu’à aujourd’hui, mêlant bactéries et virus) !

Une voix au fond de la salle pourrait remarquer : “On ne comprend pas, Poutine est gentil et l’ARNm est méchant, alors c’est quoi ce souk ?” 😉

Réponse : rien n’est monolithique, surtout pas un grand pays.

Je reformule : la science fonctionne en bocal fermé… Et il y a des demeurés PARTOUT, y compris -forcément- en Russie, en Chine, etc.

L’ARNm est le gadget à la mode. De nombreuses blouses blanches se précipitent dessus. Y’a du pognon facile à se faire. Comportement moutonnier classique.

Bref, aucune contradiction.

On prendra garde toutefois (toujours se méfier avec l’esprit russe) : et si la politique venait se greffer sur ce curieux “vaccin” ?

On pourrait même envisager une gigantesque “maskirovka” (psyop pour tromper l’ennemi)… afin de pousser l’Occident UNE FOIS DE PLUS à la faute (souvenez-vous des “vaccins” Covid !).

Oui, je l’admets, c’est un peu conspi’…

La position la plus rationnelle ?

Rester en alerte, ouvert d’esprit, tout en conservant sa boussole (l’ARNm est une technologie aberrante).

Ergo : on peut admirer la Russie tout en restant réaliste.

Et prudent.

POST-SCRIPTUM

Je dois bien entendu nuancer mon propos.

L’ARNm est dangereux et aberrant A LARGE ECHELLE et pour lutter contre un risque très faible (ce que nous avons vécu avec la pseudo pandémie de “Covid”).

Mais il est évident que dans un cadre strictement INDIVIDUEL et quand on a un crabe aux fesses force 4… la problématique change.

La fameuse balance “risques-bénéfices” change d’échelle.

Entre les chimios qui vous ravagent le corps, la radiothérapie qui vous fait rétrécir… et le brouet russe avec des morceaux d’ARNm dedans… je peux admettre que l’on choisisse Poutine en levant les mains et en hurlant “youpiiiiiiiii !

En clair : en étant enthousiaste. 😉

Individuellement, ça pourrait marcher.

Répétons le contexte : les stats sont toujours contre le malade et en faveur du cancer.

Ce point est fondamental. Chaque invididu est libre de prendre des risques POUR LUI-MEME, sans mettre en danger les autres.

Les poisons anti-“Covid” étaient d’une nature totalement différente : imposer à la collectivité des risques importants face à un risque individuel ridiculement faible.

From Russia with love… Bons baisers de Russie… Les jeunes ne peuvent pas comprendre. Et le cancer, encore moins. 😉