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Les Nord Coréens (bientôt) à Paris

Voici la preuve : on voit très nettement la Tour Eiffel à l’arrière-plan ! Les troupes nord coréennes sont en réalité déjà là !

Vous vous souvenez du film de Jean Yanne, Les Chinois à Paris ?

  • Le Président : Alors, qu’est ce que je dis aux Français ?
  • Le conseiller du Président : Eh bien, que c’est foutu, Monsieur le Président.
  • Le président : Oui bon d’accord, mais comment je leur dis ?
  • Le conseiller du Président : Comme d’habitude : “Mes chers compatriotes, ce sont des temps difficiles mais…

Il suffit de remplacer “Chinois” par “Nord Coréens”.

Quant aux dialogues, aucun changement n’est nécessaire. 😉

Cela fait plusieurs semaines que les médias occidentaux évoquent l’arrivée de troupes nord coréennes… en Russie.

Ah les salauds !

Rocket Man (copyright) et le Méchant Poutine (trademark) !

D’abord, Moscou et Pyongyang ont signé un “accord de défense mutuelle” (source). Tout ceci est donc parfaitement normal.

L’Ukraine envahit la Russie et s’installe dans les environs de Koursk. La Corée du Nord, respectant le traité, vient donner un coup de main à Moscou. CQFD.

Les castafiores de la pleurniche occidentales dénoncent alors l'”internationalisation du conflit” !

Les mêmes qui envoient depuis bientôt trois ans des conseillers, des opérateurs, du matériel, des armes lourdes, des munitions, des mercenaires et même des “volontaires”… pour se battre en Ukraine. Contre la Russie.

D’un côté, Moscou fait appel à un allié. De l’autre Kiev s’appuie sur… les 32 membres de l’Otan.

Mais ce n’est pas grave, les cloches de l’Ouest ont toujours un peu de mal avec l’arithmétique (voir la situation budgétaire des uns et des autres…).

Ensuite, et c’est le coup de grâce, on nous explique que de toute façon cette alliance est maudite, car elle irrite… le principal allié du Méchant Poutine : la Chine.

Là encore, imbécilité crasse et ignorance -toute aussi crasse- de l’histoire définissent la propagande du camp du bien.

La Corée du Nord c’est quoi ? Un pays qui borde la Chine au nord-est. 1 400 km de frontière commune… Ce n’est pas rien.

La Corée du Nord fut secourue par… Pékin. La Corée du Nord ne doit son existence qu’à son énorme voisin.

Ayant déclenché l’invasion du sud (le 25 juin 1950), la Corée du Nord -armée et entraînée par les Soviétiques- défonce les sudistes qui sont quasiment poussés à la mer.

Mais ensuite, elle se fait botter le cul par une coalition conduite par les Etats-Unis sous l’égide de l’ONU… Les troupes nordistes sont ainsi cognées… quasiment jusqu’à la frontière avec la Chine, à 40 km d’icelle !

Pékin est alors obligé d’intervenir (novembre 1950) : 1,7 millions de “volontaires” sont envoyés… Massacre… Feu d’artifices. Ils repoussent tous les sudistes… jusqu’au-delà de Séoul… Pour ensuite reculer sur la ligne de démarcation que nous connaissons depuis.

Le conflit est suspendu. Dans le temps et dans la géographie.

Depuis, 28 000 troupes américaines stationnent en permanence… en Corée du Sud.

On reformule : la Corée du nord est un formidable glacis qui protège la Chine.

Ni plus, ni moins.

Ce glacis fixe non seulement toute la péninsule coréenne… mais fixe aussi le Japon (ennemi historique).

JAMAIS Pékin n’acceptera que la Corée du Nord soit dissoute dans une quelconque “réunification” et que des troupes américaines (ou pro-occidentales) se retrouvent sur sa frontière !

On le répète pour les mous du bulbe : JAMAIS.

De la même manière que JAMAIS Moscou n’acceptera que l’Ukraine soit membre de l’Otan.

De la même manière que JAMAIS les Etats-Unis n’accepteront l’installation de missiles russes à… Cuba à 160 km des côtes de la Floride… (ah tiens c’est bizarre, ça me rappelle vaguement quelque chose). 😉

Eh oui… la géopolitique c’est parfois d’une simplicité biblique.

Et pourtant cela échappe aux imbéciles heureux et autres ravis de la crèche.

La Corée du Nord n’a donc QUE cette fonction (et tant pis pour la population nord coréenne). Le fait qu’elle dispose de l’arme nucléaire… est bien entendu validé par la Chine.

C’est à la fois une formidable protection pour la Chine, mais aussi un point de fixation utile : ça occupe ces grands enfants que sont les Américains. Et ça leur coûte cher. Et ça les affaiblit (il suffit de mesurer la distance entre la Corée et les Etats-Unis…).

(Au passage, on notera que Taïwan… c’est un peu la même chose. Oui bien sûr, elle réintègrera le giron du PCC… à terme, et pacifiquement… mais l’île sert aussi de gigantesque piège à cons… dans lequel les Occidentaux tombent à pieds joints).

Voilà pourquoi les frasques de Rocket Man sont tolérées, et même… encouragées.

Ca occupe les veaux. Et les ennemis.

Revenons donc sur la bromance entre Poutine et Kim Jong-un.

Quid ?

Là encore… penser que Pékin n’a pas validé un tel rapprochement et serait “irrité” par cette alliance est la non-pensée par excellence !

Dans le conflit Otan versus Russie, Pékin aide Moscou… via la Corée du nord.

C’est tellement évident !

Les apparences sont sauves (un facteur toujours important en Asie).

Les planificateurs américains très bas de plafond n’ont pas compris que leurs délires russophobes provoqueraient un effet secondaire très grave : celui de bétonner l’alliance Russie/Chine. Et encore, le béton n’est pas assez dur. Parlons plutôt de tungstène.

La Corée du nord est donc à la fois un jouet et un outil pour la Chine… Elle n’hésite pas à s’en servir. Et de multiples manières (typique de la psyché chinoise : faire feu de tout bois et bouffer tout ce qui bouge).

Donc oui, Pyongyang fournit à la Russie des munitions, des missiles, de l’équipement, des hommes, et bientôt des drones.

Avec la bénédiction chinoise.

Et les Occidentaux sont gros Jean comme devant, et n’y peuvent rien.

A part pousser des petits cris et se griffer le visage de colère. Et d’impuissance.

Il y a malgré tout une bonne nouvelle : un adulte sera bientôt aux commandes chez l’Oncle Sam… et les sales mômes capricieux, voire même complètement dérangés pour certains d’entre-eux- retourneront fissa dans leur internat fermé (ou “maison de correction”).

Kim est en train de choisir sur le site Internet d’Airbnb l’emplacement de son futur palais présidentiel à Paris (8ème arrondissement). Visiblement, ça le met en joie !
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L’Asie est le nombril du monde

Dissertation : “Où se trouve l’Asie ?” Vous avez 4 heures.

Je signale un remarquable article de Charles Gave.

Suivez l’or !

L’or quitte l’Ouest et est attiré par l’Est. C’est quasiment magnétique si l’on peut dire.

Le centre de gravité économique – et donc politique – de la planète se déplace.

L’Occident se suicide. Le 21ème siècle sera asiatique.

Vous pouvez crier, pleurer, griffer les murs de colère… c’est un fait géopolitique majeur qui s’impose à tous.

Et d’abord à vous.

J’ajoute : c’est la première fois que je lis un Occidental pur jus (Charles Gave est un honnête homme à l'”ancienne”)… qui comprend la foutaise de la fameuse “bulle immobilière qui va décimer la Chine et tuer tous les Chinois”.

Il écrit, lapidaire : la bulle immobilière…

“… dont tout le monde à Pékin se contrefout puisqu’ aujourd’hui les Chinois sont logés et que les banques sont toutes nationalisées

Deux vérités évidentes qui échappent pourtant, et surtout, aux lecteurs du Wall Street Journal.

Pour remettre le palais impérial au milieu du village global, on comparera avec… les villes de tentes aux Etats-Unis (dont le marché immobilier est tout aussi bullesque) et leurs banques qui sont privées pour les profits mais souvent nationalisées pour les pertes…

Bref. Ajoutez la couche de gouvernement central autoritaire à la mode PCC… et vous obtenez en effet un problème qui n’en est pas vraiment un.

Concernant la ville de Hong Kong où Gave place le centre (financier, commercial, maritime etc.)  je suis un peu plus réservé… A mon sens, la Suisse asiatique “au centre” c’est plutôt… Singapour.

Hong Kong est sous contrôle de Pékin, un contrôle de plus en plus étroit. Une “Suisse” dans la région est nécessaire, donc neutre, et pouvant se présenter/exister comme un “tiers de confiance”.

Singapour répond parfaitement au cahier des charges.

Gave conclut :

Et ces mouvements de l’or précèdent toujours les mouvements des taux de change.

Nos monnaies vont baisser, les leurs vont monter.

C’est clair. C’est carré.

Dans la continuité, je conseille un autre papier, signé Bloomberg cette fois.

Titre :

Xi Unleashes a Crisis for Millions of China’s Best-Paid Workers

Diantre ! Xi Jinping lâche les chiens d’une terrible crise sur des millions d’employés parmi les mieux payés.

Une nouvelle révolution culturelle à la papy Mao ?

Presque.

Mais c’est un titre trompeur. Ou du moins à charge. Trop souvent les Occidentaux lisent la Chine de travers.

Le contenu de l’article permet de mieux comprendre.

Synthèse rapide :

  • Pékin tire la chasse sur l’industrie financière qui est  parasitaire
  • conséquence : oui des employés surpayés (banquiers, courtiers, manageurs, brasseurs de vents, etc.) perdent leur boulot ou subissent une baisse de leur rémunération. Et alors ? Dans le grand ordre autoritaire impérial chinois sauce PCC… ça n’a aucune espèce d’importance. Au contraire : c’est collectivement sain (les salaires/bonus excessifs mettant en colère la majorité de la population).
  • mais… pourquoi le PCC fait-il cela ? Tout pour l’industrie high tech désormais. Cela rentre parfaitement dans le cadre de la réorientation -politique- de l’économie chinoise. La “croissance de qualité” après la “croissance rapide“.
  • Eh oui… les mandarins font des plans sur la comète et planifient sur des décennies (une vieille habitude chez eux…)
  • finie la construction (tout a DEJA été construit en Chine, et plusieurs fois de suite 😉 ).
  • finie la financiarisation parasitaire qui ne produit rien
  • tout pour l’industrie de haute technologie, avec derrière… la hausse inévitable de la consommation intérieure (longtemps le parent pauvre du PIB chinois).

J’ajoute une note personnelle (il ne faut pas trop en demander aux plumitifs de Bloomberg) : quelle surprise surprenante ! Ce processus tombe pile poil(e)… puisque la population du pays… baisse et continuera de baisser ! 😉

Sur ce sujet, la démographie, l’Ouest commet encore un énorme contresens : les Chinois moins nombreux avec leurs robots plus nombreux s’enrichiront comme des cochons.

… Pendant que les Occidentaux font venir par DIZAINES DE MILLIONS des docteurs en physique nucléaire tribale d’Afrique, tous dotés d’un bac – 10.

Faites nous confiance, nous avons un plan ! Ils paieront nos retraites de boumeurs bien gras et bien vaccinés… avec leurs non emplois, leurs non impôts, leurs non cotisations sociales.

Allez on reformule : les Chinois font venir chez eux les ressources naturelles africaines… Nous on fait venir les Africains.

Ce n’est pas du tout le même angle…

On mesure ainsi le gouffre entre l’Asie et l’Occident, et surtout son coeur : les Etats-Unis.

Les Etats-Unis qui n’ont aucun plan, aucune perspective, sont malades d’une économie financiarisée à outrance… devenue tellement parasitaire qu’elle tue son hôte

Bref, les Chinois ont décidé -souverains- de NE PAS REPRODUIRE LES ERREURS OCCIDENTALES !

C’est… révolutionnaire.

Et c’est une énième démonstration de leur intelligence.

Un intrus s’est glissé dans cette image. Sauras-tu le découvrir ?
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Quand la Thaïlande se réveille… chinoise

Coucou ! Il est huit heures ! Tu es chinois désormais !

Le Bangkok Post publie un article remarquable (cela arrive parfois).

En gros, la présence chinoise se renforce au Royaume de Siam… y compris dans les domaines les plus inattendus  comme le tourisme ou la restauration.

Surprise !

Nous nous réveillons ainsi un beau matin… sinisés.

Le mot est impropre car il évoque une forme d’intégration (à double sens).

Plutôt… mis en coupe réglée.

Les Thaïlandais critiquent par exemple les “zéro dollar tours“… C’est-à-dire des entrepreneurs chinois qui font venir leurs compatriotes… mais possèdent et contrôlent  TOUS LES MAILLONS de la chaîne économique locale.

Bus, navires, restaurants, hôtels, guides, interprètes et même… magasins !

En clair, les locaux ne voient pas la couleur d’un billet de 100 THB alors que ces touristes visitent leur pays.

Pire encore : ces sociétés touristiques chinoises font concurrence aux autres et ne leur laissent aucune chance (le fameux “prix chinois”, dernier exemple en date… la céramique).

C’est d’ailleurs une énième illustration de leur génie économique ; ils y vont toujours à fond. Intégration horizontale et verticale !

Pour les restaurants, c’est la même logique : ils font tout venir de leur pays natal y compris les ingrédients, ou encore les matériaux pour la décoration intérieure.

Mais comment est-ce possible ?

Car tous ces emplois/business sont strictement réservés aux autochtones. C’est la loi de 1999, le fameux Foreign Business Act.

Certaines activités sont même carrément interdites aux étrangers (télévision, radio, presse, extractions minières, fabrication de sucre, cultivateurs de riz, fabrication de la soie, artisanat, etc.). D’autres doivent s’appuyer sur une majorité d’actionnaires thaïs.

Le point faible…

Car il suffit de donner une enveloppe à un autochtone qui devient ainsi officiellement “directeur” et actionnaire de papier d’une société… contrôlée en sous-main par des investisseurs Chinois.

Cette pratique est aussi ancienne que la loi. Cela s’appelle un prête-nom (nominee en anglais).

Les étrangers utilisent d’ailleurs MASSIVEMENT cette structure pour contourner l’interdiction qui leur est faite d’acheter des terrains (afin d’y construire des maisons).

Sur les îles de Phuket, Samui ou encore à Pattaya c’est un festival…

Ce schéma -illégal- a pignon sur rue et des légions d’avocats se chargent d’en faire la promotion.

Concrètement une société (type SARL), possédée officiellement à 51 % par un ou plusieurs Thaïlandais… devient le propriétaire légal de la maison et du terrain… Si vous voulez revendre votre maison, il vous suffit de revendre les parts de la société.

Répétons-le : c’est illégal

Tout se passe bien pendant des années, et puis un jour, paf, le crackdown, la répression. Et vous pouvez tout perdre.

Il peut s’agir d’une campagne (dans telle ou telle province, en fonction de l’humeur de tel ou tel potentat local) ou alors d’une action ciblée, vous visant personnellement (si vous gênez quelqu’un d’important, une vengeance etc.).

Ces histoires de prête-nom reviennent ainsi régulièrement dans l’actualité (la dernière fois, en mai, il s’agissait de Phuket… avec les fameux Russes).

Revenons à l’influence chinoise au Royaume de Siam. Cette immigration a débuté il y a six siècles.

Un des rois (Taksin) avait un père chinois. Son successeur Rama 1, le fondateur de la dynastie qui règne encore aujourd’hui, avait aussi du sang chinois.

Au siècle dernier, des milliers de Chinois furent naturalisés (sur décision royale).

Très entreprenants… ils montèrent rapidement dans l’échelle sociale… Certains devenant très riches, et se mariant au sein des élites politiques ou aristocratiques siamoises.

On citera par exemple la famille de Thaksin (ancien premier ministre, sans oublier sa soeur qui prit la suite), d’origine chinoise. Quasiment toutes les familles les plus riches du pays, qui possèdent des conglomérats (comme CP etc.) ont des ancêtres chinois.

Bref, cette influence, y compris au plus haut niveau, n’est absolument pas nouvelle !

Pendant des décennies, le communisme à la Mao constitua bien entendu un mur étanche… Guerre froide, guerre du Vietnam, les adorateurs du Petit livre rouge ou du Que faire ? de Lénine menaçaient toute la région et ses régimes conservateurs.

La Thaïlande, signalons-le, fut impitoyable dans sa répression anti-communiste (voir le massacre de 1976).

Mais aujourd’hui ?

Il n’y a plus AUCUNE idéologie. L’argent règne en maître.

La Thaïlande est de facto devenue une forme de sino-colonie. Une colonie… douce. On y met les forme, on graisse les bons rouages. On respecte les élites locales. On se mêlent même à ces dernières. Mais le mouvement s’amplifie.

Toutefois certains commencent à se plaindre, car il y a inévitablement des perdants… Au point d’évoquer publiquement les problèmes vécus dans le tourisme, la restauration et bien entendu l’industrie.

Pourtant, l’invasion était déjà visible et ancienne… dans le domaine immobilier !

Il s’agit des “condominiums”, ces immeubles de 30 ou 40 étages qui poussèrent comme des champignons à Bangkok ! Car la loi autorise les étrangers à posséder -en leur nom propre- des appartements (même si un quota général de propriétaires thaïlandais, par bâtiment, doit être respecté).

Les Chinois adorent l’immobilier, à la fois comme compte bancaire, instrument financier de spéculation, sans oublier pour certains… outil de blanchiment.

Voilà pourquoi des dizaines de milliers d’appartements… demeurent vides dans la capitale. Et que les tours continuent de pousser…

La Chine après avoir laminé l’Occident… s’étend sur ses propres “marches”. Rien de plus naturel. Et les Etats-Unis devraient enfin comprendre que les temps géopolitiques ont changé… et qu’ils sont devenus tricards dans toute la région.

Une présence encombrante, vulgaire, dangereuse, velléitaire, anachronique et finalement peu loyale (alors que c’est un trait culturel très important en Asie).

Ceux qui s’intéressent à l’Indochine savent que le Cambodge a été littéralement colonisé par Pékin en à peine 20 ans. C’est même effrayant (la capitale Phnom Penh devenant méconnaissable avec ces grands immeubles).

Cette influence grandissante repose sur 4 piliers :

  • la puissance publique. C’est le PCC et ses Nouvelles Routes de la Soie avec des projets ferroviaires (le Laos dispose ainsi d’une ligne TGV, le reliant à la Chine, et bientôt avec la Thaïlande).
  • les entrepreneurs privés qui débarquent en force
  • la diaspora chinoise (déjà présente et installée depuis longtemps… virtuellement partout)
  • les mafias (les organisations criminelles au sens large… qui suivent, s’adaptent en permanence, et dont personne ne peut se passer)

La Thaïlande ne peut pas échapper à ce vortex, ce trou noir géant qui littéralement AVALE TOUT.

Economie et politique finissent ainsi par se combiner. Le tout factorisé par l’Histoire et le bon sens géographique (je rappelle -est-ce nécessaire ?- que Bangkok n’est qu’à 1 600 km de la frontière chinoise, et que seuls 900 km séparent Hanoï de son voisin nordiste).

Le Vietnam résiste encore un peu, par une forme  d’atavisme et d’automatisme historique (nombreux conflits entre les Viets et leurs voisins du nord, le dernier en 1979, si, si).

Mais là encore, cette animosité… disparaîtra avec les jeunes générations et le pouvoir du pognon qui agit comme un acide. Ou plutôt comme une grosse gomme.

A cette aune, on comprend que l’affaire taïwan(i)aise est un gigantesque piège à cons !

Car enfin… pourquoi faire la guerre et détruire l’île… quand il suffit de… l’acheter ? Le tout sur plusieurs décennies… ?

L’opposition idéologique était par définition très réelle du temps de Mao et du général Chiang Kai Shek… Mais elle n’existe ABSOLUMENT PLUS aujourd’hui.

Elle est entretenue artificiellement, à des fins de propagande (mais aussi, cela fait partie du plan chinois, pour intoxiquer l’Occident, autre illustration de leur génie : ils utilisent tout, ils recyclent tout).

Bref pour comprendre cette partie du monde il suffit de regarder une carte… et d’y ajouter les atouts chinois (nombre interne et externe, sens du commerce, intelligence, vision longue du temps).

L’Asie du Sud-Est constitue les “marches” de l’Empire du Milieu. Son influence continuera à se renforcer.

Il ne sert à rien de pousser des petits cris effarouchés ou de se griffer le visage. Les politiciens asiatiques ont parfaitement compris cette évidence historique.

Les offensives menées ici ou là par les Etats-Unis sont par définition un combat d’arrière-garde. Un truc totalement has been, à l’image du déclin inexorable (et douloureux) de cette vieille superpuissance, divisée, anorexique, hystérique.

En un mot : condamnée.

Qui en Asie ayant encore 3 neurones connectés accepterait de se faire dicter sa conduite par cette vieille peau acariâtre ?

La Chine s’est éveillée.

Le 21ème siècle est chinois.

C’était prévu et écrit.

Ce qui l’était moins est que d’autres pays… se réveilleraient eux aussi un beau matin… sinisés.

La diaspora chinoise en Asie. Oh la la c’est hyper compliqué. Mal à la tête ! Sur les rives du Potomac, on ne comprend rien à une telle carte.