
Pékin vient d’ordonner aux compagnies aériennes nationales de SUSPENDRE les réceptions des appareils commandés à Boeing (source).
Il n’y a plus de grosses commandes (total 28 depuis janvier 2018 !) alors qu’on répète que la Chine pèsera lourd, très lourd dans le domaine aérien civil. Réservoir de croissance comme on dit à Wall Street.
A ce sujet, j’ai souvent écrit que Boeing et Airbus étaient comme des gamins sous acide dans une confiserie.
Ils rêvent.
Ils se voyaient vendre des MILLIERS d’avions à la Chine. Et Pékin signerait chèque sur chèque, en disant “merci“. Voire : “merci bwâna“, avec force courbettes.
Bande de crétins ! L’hubris toujours.
Cela fait des années que la Chine travaille au développement de sa propre aviation civile… Et un modèle moyen-courrier a déjà été produit : le Comac.
A terme, TOUTE l’aviation chinoise sera composée d’aéronefs… chinois. Exclusivement.
Et comme pour TOUS LES AUTRES PRODUITS, une fois que l’avion aura été perfectionné et surtout vendu à des milliers d’exemplaires sur son marché domestique, la Chine… l’exportera.
Massivement. Et aux quatre coins de la planète. La technique est parfaitement rodée depuis un quart de siècle.

Ensuite, ce sera le tour des long-courriers…
Et alors Boeing et Airbus seront… MORTS.
Bye, bye.
Boeing pourra éventuellement renaître sous l’angle strictement militaire (ils fabriquent déjà hélicos, bombardiers, missiles, drones, etc.)… Mais Airbus ? Une fois encore, les Européens seront les dindons de la farce asiatique.
Comme d’habitude, on me rétorquera : “Ils ne fabriquent pas encore les moteurs ! Nanananèèèèèèèère !”
Le mot-clé ici est : “encore“.
La 2ème puissance économique du monde qui possède sa propre station orbitale, qui envoie des sondes sur Mars, qui maîtrise les armes hypersoniques et les avions de combat de 5ème génération, qui construit des centrales nucléaires aussi rapidement que nous des “refuges” pour migrants du tiers-monde…
Bref… la Chine aura très vite sa propre motorisation.
Quand on pond 1 million de nouveaux ingénieurs par an (chaque année ! ) et que l’on dispose de gigantesques capacités financières et d’espionnage (la diaspora), sans parler de la collaboration active de nombreux traîtres en Occident qui tendent fébrilement leur sébile… ils ne feront qu’une BOUCHEE d’un turboréacteur, aussi sophistiqué soit-il.
Je répète pour les sourds et les mous du bulbe : une bouchée.
Pardon, un dimsum.
En attendant ? Il s’agit d’un gros “fuck you” à Trump et à sa guerre commerciale. Un de plus.
C’est carré. C’est net.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, il ne faut pas jouer les vierges effarouchées en se déclarant “surpris“.
