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Sonnez… les courbes en cloche

C’est par là que nous valons quelque chose, l’aspiration. Une âme se mesure à la dimensions de ses désirs, comme l’on juge d’avance des cathédrales à la hauteur de leurs cloches.

Gustave Flaubert

Le professeur Dider Raoult fut le premier à en parler et à populariser l’expression : “la courbe en cloche“.

Selon lui, la plupart des maladies infectieuses ont le même comportement : ça monte rapidement, puis ça redescend.

En représentation graphique ça donne… une forme de cloche.

Les récents délires des gouvernements occidentaux autour de la “seconde vague“, remplacée d’ailleurs subrepticement par “rebond” (les évolutions de la terminologie officielle sont fascinantes)… doivent être dénoncés.

Et une chose permet de le faire : cette fameuse cloche !

Pour étudier les hospitalisations, en clair les cas graves, et les morts.

Annoncer des milliers de nouveaux cas du couillonavirus… n’a aucun intérêt. C’est comme si je vous disais que chaque hiver, il y a une épidémie de… rhume. Vous renifleriez et vous me jetteriez des bananes.

Le Covid-19 est censé être un terrible virus, très dangereux. Nous devrions donc constater une hausse des hospitalisations (jusqu’aux services de réanimation), et in fine une hausse des décès.

Or non. Cela ne se produit pas. Toutes les courbes dans quasiment tous les pays affichent le même profil. Seul le calendrier change (par exemple : en France, pic fin mars/fin avril… aux USA, plus tard).

Voici des exemples dans différents pays.

NEW-YORK STATE (population : 19,5 millions) : GRAPHIQUE DES HOSPITALISATIONS POUR L’ETAT (la ville est contenue dans l’Etat)

Cuomo est le gouverneur de l’état de New-York (source).

UK : NOMBRE DES DECES PAR JOUR

(source)

UK : NOMBRE DE PATIENTS HOSPITALISES

(source)

SUEDE : NOMBRE DE DECES PAR JOUR

(source)

DES GRAPHIQUES BRUTS

Réalisés par mes soins à partir d’une superbe base de données ouverte (cliquez sur le bouton “download” à droite sur l’écran suivant).

Dispo ici : https://github.com/owid/covid-19-data/blob/master/public/data/owid-covid-data.xlsx

38 000 lignes au total… Des indicateurs par pays, et par jour. Bruts. Donc parfois des valeurs négatives, ou fortement positives (révisions faites par les autorités) sur certaines séries.

ITALIE : DECES PAR JOUR

FRANCE : DECES PAR JOUR

ALLEMAGNE : DECES PAR JOUR

Au passage, vous noterez les différences d’échelle… En France, maximum 2000 morts par jour….En Allemagne… maximum 320 morts par jour… Pour une population plus importante…. “Achtung, achtung, la Reichsführer Angela appelle le petit Emmanuel à la barre du tribunal“… 😉

Ces criminels finiront par devoir rendre des comptes…

Voilà. Faut-il continuer ?

Désolé, j’ai la flemme. 😉

Vous avez l’essentiel sous les yeux.

Je répète la conclusion : le nombre de nouveaux cas, l’axe de communication soigneusement choisi par de nombreux gouvernements covidéments pour terroriser le troupeau, ne veut rien dire.

Le Covid-19 est censé être un virus très dangereux puisque les autorités nous imposent de nombreuses mesures pour le contrer (y compris une course effrénée, fanatique même vers des vaccins).

Donc si le nombre de nouvelles infections augmente partout et fortement, alors les hôpitaux devraient se remplir et peu de temps après les morgues aussi.

Il n’en est rien.

Ergo : la menace n’existe plus (sauf cas particuliers). Les autorités mentent, délibérément.

Concernant la ou les raisons, Raoult l’a répété à plusieurs reprises : on ne sait pas.

Meilleur traitement ? (suivez mon regard) ? Pourquoi pas, mais on devrait voir malgré tout le nombre d’hospitalisations grimper.

Saisonnalité ?

Affaiblissement du virus (mutations) ?

Immunité collective ?

Ou encore (ma propre thèse) : le virus a fait son boulot… en clair il est passé par là… il a déjà tué les plus fragiles… et ce “stock” s’est de facto asséché…*

Le plus probable ? Un peu de toutes ces raisons…

Mais on ne sait pas.

*oui je sais ce “stock” se reconstitue en permanence, merci les fact checkers du stade anal. Mais les lecteurs intelligents auront compris mon propos.

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France : “la situation est préoccupante”

Georgette lit chaque jour les communiqués de l’Agence nationale de santé publique… Elle n’en dort plus. Elle alterne entre le valium et le tranxène 800 mg. Elle songe même à s’abonner au Monde. Ou à essayer l’héroïne en intraveineuse. Mais ses copains chinois lui conseillent plutôt le fentanyl, plus efficace pour dormir…très longtemps.

Depuis quelques temps, le message qu’on nous impose est le suivant : “En France métropolitaine, la situation est préoccupante : l’ensemble des indicateurs continuent leur progression et la transmission du virus SARS-COV-2 s’accentue.”

Ici : https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19

Ce message quotidien est repris, avec un zèle impressionnant, par tous les médias.

Préoccupant“, c’est un mot fort. C’est un mot qui alerte, qui fout la trouille.

Pour les plus vieux, c’est Roger Gicquel qui vous regarde dans les yeux, pendant son journal télévisé

Ici être “préoccupé“signifie craindre l’augmentation du risque d’être infecté par une maladie mortelle, c’est-à-dire le Covid-19.

Si je vous dis que l’épidémie de rhume progresse, vous ne serez pas préoccupé(e), car le rhume n’est pas une affection grave.

Donc, dans le cas du Covid-19, les hôpitaux doivent remplir chaque jour leurs lit en réanimation avec des patients couillonavirés en train de cracher leurs poumons.

Jetons un coup d’oeil à l’indicateur officiel, disponible ici https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/suivi-indicateurs?location=FRA

De mi-mars à mi-août. Définition : “Taux d’occupation des lits en réanimation par des patients atteints du Covid-19 par rapport à la capacité initiale en réanimation”.

Le graphique parle de lui-même. Il est évident. Il n’y aucun risque de mésinterprétation.

J’ai même posé la question à Serge July qui s’est exclamé entre deux verres de rouge : “J’crois qu’c’est clair !

Ca monte !

Ca monte même très fortement et très vite !

A tel point que Monsieur Raffarin en relâche son sphincter sous lui, lui le grand, l’éternel ami de la Chine qui déclara un jour : “Notre route est droite, mais la pente est forte” (avant de fourguer le labo P4 à… Wuhan).

On le voit : Raffarin est clairement “préoccupé” lui aussi.
Sur cette photo de 2011, il reçoit une médaille des mains de son grand copain Xi Jinping… C’est beau l’amitié entre 2 hommes.

La pente de ce graphique est forte, en effet.

Et c’est donc fondamentalement préoccupant. 😉

Plus sérieusement, et je reviens à ma pyramide conspirationniste… ce message totalement débile ruisselle ensuite… et finit par vous éclabousser les chaussures. Et vos cerveaux.

Et à aucun moment un homme ou une femme en responsabilité, au sein de cette pyramide, n’est capable de dire : “Attendez les gars, faut arrêter les drogues dures. Vous êtes complètement cons. Prenez vos cachets de chloroquine avec du valium et arrêtez de nous casser les grelots“.

A aucun moment.

Si après cela, vous n’êtes pas légèrement inquiet…

Ce déni de réalité et cette inversion orwélienne du langage, ne sont pas des particularités françaises.

Si vous suivez ce site, vous savez désormais que cela affecte virtuellement tous les pays du monde.

Et qu’à un tel degré de fanatisme et d’énormité, sur un temps aussi long, ce n’est plus de l’incompétence ni une succession d’erreurs. Mais bien un acte délibéré.

Pour tenter de comprendre comment et surtout pourquoi, je vous prescris ma série “A qui profite le crime ? 1 et 2” (barre de menu en haut).

Ca fera 25 euros.

“La France a peur”. Roger, reviens ! Ils sont devenus fous !

PS : les fact checkers hystériques vont me dire que le % d’occupation peut se révéler trompeur… Mathématiquement oui , si le nombre de lits augmente sur le temps. On pourrait ainsi avoir une hausse du nombre de malades en réanimation, tout en ayant une baisse du % d’occupation.

Mais pensez-vous que Macron, Philippe et depuis juin Castex rajoutent -comme des malades- des lits dans tous les services de réanimation de France et de Navarre ?

Noël a plus de chance d’avoir lieu à Pâques.

De plus, le site gouvernemental dans sa définition précise bien : “capacité initiale“. Donc, je comprends que le nombre de lits ne varie pas… Mais allez savoir avec ces bande de fonctionnaires aux fraises….

Si vous avez ces données, n’hésitez pas à partager.

Quant à moi je n’en démords pas : un terrible virus qui fait peur aux gens, avec un nombre de cas qui augmente fortement, si personne parmi ces cas n’est gravement malade ou en danger de mort… alors quelque chose cloche, et en tout cas, les gens ne doivent pas être “préoccupés“. En tout état de cause les autorités ne peuvent pas décréter que “la situation est préoccupante“.

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Officiel : encore des chiffres anglais bidonnés

“Non ? Encore ? !”

C’est désormais habituel. On ment. Puis plusieurs mois après, une fois que le mal est fait, on “corrige“.

La main anglaise est une nouvelle fois prise dans le sac.

Après le nombre de covidécès (bidonné), cette fois c’est le nombre des “admissions” dans les hôpitaux qui était -malencontreusement- surestimé, au plus fort de la pandémie.

A ce moment, presque 20 000 personnes étaient hospitalisées par semaine à cause du couillonavirus. Officiellement.

Sauf que… non.

Ils reconnaissent désormais que c’était faux, too many, mais sont incapables de dire de combien. Too bad.

An investigation for the Government’s Science Avisory Group for Emergencies (Sage) found that people were being countedt as Covid hospital admissions if they had ever had the virus, and were added to those being admitted directly due to it.

(Source Telegraph)

Je vous fait une traduction synthétique : tu es hospitalisé car tu viens de faire un AVC ? Boum : +1 dans le nombre des “admissions à cause du Covid“.

Balo.

Comme je l’ai noté à plusieurs reprises : les erreurs de chiffres, quel que soit le pays, vont systématiquement dans le même sens : surestimation de la menace.

Jamais l’inverse.

Les voies du hasard -et celles du virus- sont décidément impénétrables.

Pour info : Sage c’est l’équivalent anglais du Conseil scientifique de Macron.