
Non je plaisante. Enfin… pas tant que cela. 😉
48 heures après… ça canarde toujours des deux côtés. Les Iraniens qui étaient vaincus vendredi… pilonnent Israël avec des salves de missiles, y compris hypersoniques (les boucliers Star War et Star Trek saturent et ne parviennent pas à les stopper).
Quant aux Israéliens, ils ont désormais la “maîtrise du ciel” selon l’expression consacrée (mais vide de sens). Personne n’a jamais remporté une guerre moderne avec seulement l’aviation et des bombardements.
Ils commencent à s’attaquer aux infrastructures énergétiques… mais très… timidement (en évitant soigneusement les terminaux maritimes pour le pétrole… eh oui il ne faut pas désespérer le prix du baril).
Pourtant, la situation se décante. On commence à percevoir la terrible réalité… celle que j’ai exposée : il n’y a pas de plan.
Netanyahou a foncé, a violé Trump au passage (lequel a tenté bien maladroitement de se rattraper aux branches)… sauf que… le réel revient en force : les Etats-Unis ne veulent pas de cette guerre insensée.
Un conflit qui sera -s’il se poursuit, s’il s’étend- le cimetière de la présidence Trump et l’assurance d’une défaite de Maga.
En langage vernaculaire, ça se traduit par : “les carottes sont cuites“. Voire “dans le cul la balayette“.
C’est risible et tragique à la fois.
Comme l’écrit un de mes lecteurs sionistes (il en faut) : “on va de l’avant“.
Ce n’est pas un plan. Cela n’a jamais été un plan, l’histoire militaire le démontre.
Le seul plan de Netanyahou était de “foncer”, d'”aller de l’avant”, forçant la main des Américains afin de les entraîner dans une vaste guerre dont l’objectif n’a jamais été de “sauver la civilisation” mais bien… d’abattre le régime iranien.
L’idée de faire tomber le gouvernement d’un pays de 91 millions d’habitants comme l’Iran, avec une superficie 3 fois celle de la France et situé à 1 700 km de ses propre frontières… c’est comme donner le manuel d’un Boeing 787 à un enfant autiste : une farce.
On visualise SI PARFAITEMENT des centaines de milliers de “troupausol” de Tsahal et autres GI’s américains, crapahuter dans les montagnes iraniennes…
Un tel niveau de débilité en dit long sur l’état mental de l’Occident : idiocratie.

Et donc, logiquement, forcément, cela coince -déjà- selon certaines sources.
“Israel lacks the bunker buster bombs and large bomber aircraft needed to destroy Iran’s Fordow uranium enrichment site, which is built into a mountain and deep underground. The U.S. has both within flying distance of Iran“
Il reste une possibilité : le brouillard de la guerre. L’intox. On dit “non” pour ensuite mieux dire “oui”. Enième joker dans une négociation du type “retenez-moi ou j’fais un malheur“.
La probabilité n’est pas nulle. Mais je n’y crois pas.
Car cette guerre est une impasse stratégique totale… et risque de se terminer comme il se doit : en eau de boudin.
Israël déclarera bientôt la “victoire“. Et tout s’arrêtera. Et les belligérants soigneront leurs plaies.
En clair : ils vont nous faire une “busherie” (“mission accomplie“, le porte-avions en moins, comme en Irak en mai 2003).
Netanyahou déclarera ainsi sur un ton martial :
“Nous avons détruit les capacités nucléaires de l’Iran qui menaçaient la civilisation et la galaxie ainsi que mon poste et ma villa à Eilat. C’est une grande victoire. Merci à tous. Ah j’oubliais : prout.” 😉
