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Pognon

La pandémie n’est pas virale mais pétrochimique

Un texte de Dimitri Orlov (traduit en français).

Excellent. Essentiel.

Lien : https://versouvaton.blogspot.com/2021/01/la-pandemie-petrochimique.html

(seul bémol : il se concentre sur l’objectif principal de la covidémence, sans parler des autres : élimination de Trump, géopolitiques, Chine cherchant à dépasser les Etats-Unis en les faisant chuter, etc.)

9 replies on “La pandémie n’est pas virale mais pétrochimique”

Si donc il s’agit de supprimer la consommation, il s’agit de supprimer le consommateur. Le contrôle de la ressource ultime est celle du vivant. Eugénisme et transhumanisme. La pandémie est le chemin vers la maîtrise de vivant.

Là vous me décevez. Que notre oligarchie ne soit pas si malheureuse d’une épidémie où elle voit une opportunité pour essayer de se maintenir au pouvoir peut se défendre. Mais la pénurie de pétrole est un mythe. Il est normal d’écrémer en premier ce qui est le plus facile et cela ne fait ensuite augmenter les couts que modérément car les techniques s’améliorent (tant que ce n’est pas nationalisé/fonctionnarisé bien sûr !). Le niveau des prix du pétrole en témoigne. Et quand cela deviendra plus difficile, nul doute qu’une autre solution émergera (surement pas les éoliennes mais plutôt la fusion) car la nécessité entrainera alors un effort massif (type Manhattan) alors qu’aujourd’hui il est très limité.

Qui a parlé de “pénurie” ?

Il s’agit d’une baisse de la production, d’abord des pétroles “faciles”. C’est tout à fait factuel.

Pétroles conventionnels, pic atteint en 2008, depuis baisse. La révolution du schiste aux USA a permis de masquer cela (de 5 millions barils/jour produits aux USA en 2008 à 13 millions en 2019 !). Mais pas pérenne (les puits s’épuisent très vite, coûts élevés)

Les découvertes sont également en baisse.
De gros gisements historiques voient leur production baisser de manière continue (et la technologie n’y est pour rien ici : c’est la géologie). Exemple : Mer du Nord, Cantarell au Mexique.
Il a atteint son pic de production en 2004 (3,5 millions barils/jour).
Aujourd’hui, il sort 1,6 million..
Le Mexique alimentait son budget avec ce pognon.. Vous faites quoi avec un trou de 50 % dans vos recettes ? Il est évident que le Mexique est et sera de plus en plus en difficultés (c’est d’ailleurs un état quasi failli).

Des pays exportateurs de pétrole… deviennent importateurs etc.
Encore le Mexique en exemple.

N’oublions pas les autres ressources (minières etc.) qui s’appauvrissent pour certaines, qui nécessitent de plus en plus d’énergie pour les extraire etc.

Quant à la relation prix/quantité, attention aux faux signaux (“si le prix est bas, alors ça signifie qu’on en a beaucoup”, “si le pétrole devenait rare, alors son prix augmenterait fortement”).

Quant à l’argument “on fera toujours mieux, les technologies s’améliorent toujours puisque c’est ce qu’elles ont fait dans le passé”, avec par exemple la fameuse fusion… Le Graal…il est tout à fait valable.
Mais dans les deux sens. 😉

On fera quoi si… on n’y parvient pas ?

bref, retour case départ.

Nous avons un problème sur les bras.

L’énergie = le PIB via les machines (confs Jancovici). Si la quantité d’énergie baisse, alors le PIB baisse. En clair : appauvrissement généralisé (pas également réparti bien entendu).

La covidémence a cette propriété de donner une explication “rationnelle” (la Nature) à la baisse du PIB en 2020 (et 2021 etc.)…
C’est peut-être une heureuse coïncidence. Ou alors quelque chose de voulu.

Enfin, je vous renvoie aux propres mots des covidéments : le fameux “grand reset”, le “monde d’après”… Il faut les prendre au pied de la lettre ! Car cela révèle en filigrane les problèmes décrits. Quand ce cinglé de Schwab vous dit que vous ne possèderez plus rien, que vous allez “louer” ce dont vous avez besoin etc….. là encore ça vous annonce quoi ? Un monde d’abondance ou un monde… appauvri ?

Sachant qu’en fait depuis la crise de 2008, on bidonne les PIB (financiarisation, endettement en folie, inclure les putes et la came etc…). En clair de 2008 à 2019 on était déjà sous pression.

Les fameuses “classes moyennes” s’appauvrissent en Occident depuis quelques années.

Qu’on veuille supprimer la consommation privée (surtout celle où l’on ne peut pas faire du racket légal fiscal), ça me semble pas une mauvaise raison pour justifier l’état actuel ; mais quid de la consommation publique ? Est-elle vouée à chuter elle aussi ? Ou bien vu qu’elle arrose un certain nombre de gens bien placés, elle souffrira moins de cette crise ?

Le pic petrolier permet effectivement de bien expliquer la crise du Covid: ce sont tous les pays de l’axe du bien qui sont d’abord touchés, ceux qui, malgré l’abondance et la quantité infinie de petrole sur terre (dixit les medias main stream) n’ont cessé d’aller répandre a coup de bombes la democratie sur terre, surtout si celle ci contient du bon brut conventionnel.
Une petite guerre larvée entre producteurs (Russie, Iran, Venezuela, Kazakhstan……) et consommateurs ( les autres) serait aussi une bonne hypothese de travail.
Ces hypotheses expliqueraient bien en tous cas le fait que la covidemence soit generalisée, et que les memes decisions absurdes soient prises par tous les pays du camp du bien en meme temps.

L’Iran de ce point de vue est un cas d’école. Et l’administration Biden… continuera sur ce dossier… Comme les précédentes depuis 40 ans ! 😉
Un autre élément important : mécaniquement (baisse prod US, prod saoudienne en sursis etc) augmentera la puissance -relative- de la Russie ! Et là encore on boucle : le fanatisme anti russe des Américains s’explique parfaitement.

C’est la Russie qui va devenir le pays ayant le pouvoir -exorbitant- de donner le “la” sur le marché pétrolier.

Tous ces éléments complètent le tableau de la covidémence et les actions géopolitiques des uns et des autres.

Dans ce passionnant article, Orlov fait la supposition d’une extrême intelligence machiavélique de nos zélites :
“Si… quelqu’un divulgue un modèle informatique qui permet de régler les boutons de confinement, de fermeture des entreprises, de couvre-feu et de fermeture des frontières afin d’ajuster et d’équilibrer la consommation d’essence et de distillats de pétrole, alors nous aurons notre arme du crime.”

Pour des machiavels au petit pied, je n’ai pas de doute, mais c’est sur leur hauteur de vue et leur suprême intelligence que je m’interroge !!!
Il faut trouver d’autres raisons également :
– le panurgisme, qui les fait se copier mutuellement tout autour du globe.
– la trouille bleue d’être attaqués s’ils n’en font pas assez (d’où l’avalanche de mesures aussi idiotes qu’inefficaces, mais qui montrent que…..)
– le principe de précaution, dévoyé et monté en épingle, pour dire qu’il vaut mieux étouffer que de prendre le risque de respirer à plein poumon.
– “les marchés” si prompts à sanctionner les pays qui sortiraient de la doxa.

“Sachant qu’en fait depuis la crise de 2008, on bidonne les PIB”
Cela aurait-il un rapport avec la pseudo-pandémie de la grippe H1N1, en 2009, où l’on avait essayé de nous faire peur ?

Bingo ! ou affirmatif. Appauvrissement de la Grèce aussi. Et saisies des comptes en banque chypriotes. En cherchant bien, on peut trouver, essais des identités numériques sous-cutanées au Bangladesh, vaccins stérilisants en Afrique, réinfections plus sévères avec le vaccin contre la Dengue, gilets jaunes en prévision de la baston qui s’annonce, gouvernance supranational avec l’UE… On est des veaux.

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