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La thérapie informationnelle

Tal Zaks est le directeur médical de Moderna.

En novembre 2017, il donne une petite conférence TED (courte) au sujet de la fameuse technique du “ARN messager” que vous connaissez tous maintenant grâce aux produits couillonaviraux de Moderna et de Pfizer.

Son expression choc : “The information therapy“.

La thérapie informationnelle (c’est moche je sais, mais c’est ce que j’ai trouvé de plus approchant).

Lien : https://www.ted.com/talks/tal_zaks_the_disease_eradicating_potential_of_gene_editing

Verbatim.

En fait, nous piratons le logiciel de la vie

Le mRNA est l’information qui détermine ce que fera une cellule

Nous le voyons comme un système d’exploitation

Si vous pouviez changer cela, ce que nous appelons le logiciel de la vie, si vous pouviez introduire une ligne de code ou changer une ligne de code, cela aurait des conséquences profondes sur tout, depuis la grippe jusqu’au cancer

Prenons le vaccin contre la grippe. On vous injectes des petits morceaux du virus, de protéines, votre corps apprends à les reconnaître.

Imaginez qu’au lieu d’injecter la protéine, on injecte les instructions pour fabriquer ces protéines, le corps pourrait alors fabriquer son propre vaccin.

Ensuite, il parle des cancers. Et des vaccins personnalisés (basés sur le profil des tumeurs du patients).

Mon patron est venu me voir. Il me demande : “est-ce que ça va marcher” ?

Je lui réponds : “je ne sais pas. Mais nous avons toutes les pièces pour essayer et répondre. Nous devons essayer. Aujourd’hui, je ne sais toujours pas si ça va marcher.

Nous avons essayé sur une patiente, la première avec un vaccin personnalisé.

Les prochains mois et années, nous aurons la réponse, si nous pouvons réveiller le système immunitaire contre le cancer de quelqu’un, grâce à un vaccin personnalisé.

Troisième exemple : une maladie rare (acidémie méthylmalonique).

Dans une souris malade, grâce à la technique mRNA, ils ont pu injecter le code génétique manquant.

Que penser de tout cela ?

L’espoir est à la mesure du véritable enjeu : les cancers. C’est ça la véritable pandémie, réellement mondiale, et qui tue massivement et à tous les âges !

On comprend pourquoi Moderna et Pfizer se sont précipités sur le couillonavirus. Il s’agit en réalité d’un formidable accélérateur pour cette technologie avec une application massive, dans le monde entier, et sur des populations très différentes les unes des autres.

L’intérêt scientifique est évident, sans oublier la thune, le tsnunami de pognon que la covidémence représente.

Demande et offre.

Il n’en reste pas moins que les produits génétiques pour lutter contre le couillonavirus sont parfaitement inutiles pour la grande majorité de la population. Et c’est là où on peut critiquer ces sociétés pharmaceutiques. Elles n’agissent pas en véritables médecins.

Ce n’est pas parce qu’on peut faire, qu’on doit faire.

Imaginez que que l’on parvienne à développer un vaccin contre… le rhume. Et profitant d’une “pandémie” de rhumes (en gros tout le temps, chaque année !), on finit par l’imposer aux populations.

Quel serait l’intérêt médical d’une telle vaccination ? Aucun. Injustifiable.

Avec le couillonavirus, on a créé une fausse demande, et ces laboratoires se précipitent pour créer une vraie offre.

Pour en revenir à la présentation TED. Une patiente cancéreuse a donc été traitée en 2017…

Nous sommes en 2021… En clair, si le truc avait fonctionné parfaitement, cela aurait fait du bruit.

Cet article de novembre 2020 d’ailleurs reparle du vaccin anti-cancer de Moderna. Il y a des tests phase 1 sur des petites cohortes qui montrent des effets bénéfiques (mais pas sur tous les types de cancer).

Nous sommes donc au tout début, aux balbutiements de cette technologie.

Plus largement, l’application aux cancers est-elle pertinente ? Et quid d’éventuels effets secondaires, sur le long terme ?

Car et pour filer la métaphore informatique utilisée en permanence par Moderna (lire ici)… des lignes de code foireuses qui font ensuite planter tout le système… c’est le lot quotidien des informaticiens. 😉

12 replies on “La thérapie informationnelle”

Ce genre de thérapie génique ne devrait etre expérimentée que sur des gens condamnés ou incurables.Expérimenter sur des gens en bonne santé est criminel.
On n’entend pas les médecins la dessus:le rapport bénéfice risque est très mauvais,ils le savent mais ils se taisent,une honte!

ce qu’est une vrai honte est de penser que certaines personnes valent plus que d’autres en jugeant leurs mauvais choix!

J’ai tout de suite pensé au rapport bénéfice risque (comme Grouik le dit plus haut) :
– cancer incurable = oui, rapport très intéressant
– covid = non, rapport très défavorable

Les labos devront faire face aux conséquences, mais avec l’argent engrangé ils paieront et trouveront l’excuse d’avoir dû financer leurs recherches pour un logiciel-vaccin avec les vaccins covid qu’ils savaient inutiles.
Mais ce n’est pas ce qu’ils souhaitaient les pauvres petits labos, les gouvernements leur ont mis une telle pression, qu’ils ont été obligés de proposer et produire quelque chose contre cette terrible et pustuleuse pandémie.

Je me dis que l’année dernière, nous avons quitté l’anthropocène pour entrer, sans le savoir, dans le covidocène.
(moi aussi je pourrais aller causer sur France Inter en utilisant plein de mots compliqués qui finissent en -isme)

L’os dans l’OS, c’est que le temps de CPU sera utilisé à 100% à ne rien faire, alors que normalement, il est idle, au repos, en attente.
Avec leur thérapie, le corps va fabriquer, probablement mal, des particules, protéines, qui ne se serviront à rien. Cela pourra gêner lors d’une infection par un autre parasite, le corps ayant moins d’énergie à y consacrer.
Bien joué Callagan…

En tant que développeur informatique, je valide complètement votre dernier paragraphe.

Mieux, pour faire planter tout le système, même pas besoin de “lignes de codes” au pluriel : une virgule mal placée suffit !

Ca reste pour moi une aberration, la médecine moderne fait fausse route en ignorant obstinément les causes pour ne s’acharner que sur les seuls effets.
Pour les maladies génétiques, les maladies rares, cent fois oui, mais pour les maladies comme le diabète de type 2, faudrait déjà arrêter de se bourrer de glucides. Nombre de maladies sont évitables en observant une simple hygiène de vie, dont l’alimentation est une partie importante. Mais ce n’est pas intéressant, ça ne fait pas vendre de vaccins et de médicaments onéreux.

Sans vouloir défendre la précipitation et le peu de précautions avec lesquelles ces vaccins ont été généralisés, je trouve que tout le monde est très sévère avec cette technologie : d’abord tous les virus quels qu’il soient utilisent ce principe d’investir nos cellules pour nous forcer à les reproduire, et notre corps lorsqu’il est en bonne santé est le plus souvent capable de s’en débarrasser plus ou moins facilement, pourquoi donc craindre un “vaccin génique ciblé” plus qu’un virus inconnu ? Selon moi ce principe est donc, sur le papier, beaucoup plus sûr que les technologies basées sur des virus plus ou moins atténués ou inactivés. Bien sûr cela n’enlève pas la nécessité de les tester aussi (plus) sérieusement que les autres, et de le réserver aux personnes pour lesquels le bénéfice est supérieur au risque (encore inconnu), tous points qui n’ont pas été respecté dans le cas du Covid19 (sans parler des traitements possibles qui auraient au minimum dû être essayés).
Ensuite sur votre exemple du rhume, beaucoup de gens se collent tout un tas de cochonneries dans tous les trous chaque fois qu’il sont enrhumés, proposez leur un vaccin qui leur éviterait la contamination, pas sûr que certains ne se laisseraient pas tenter.

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