Aïe. Idiocracie n’avait pas besoin en plus d’un couillonavirus…
Et pourtant, une étude (non revue) affirme que le virus réduit la taille de la matière grise ! (source Medisite).
Oui, oui, le truc qui abrite les neurones dans votre cerveau.
La tuile.
L’étude est britannique et s’intitule UK Biobank. Le principe est simple : ils suivent une cohorte de 40 000 individus… avec des examens d’imagerie de type IRM (depuis 2006).
Sur 782 volontaires, 394 ont été testés positifs au Covid-19 entre leurs deux examens. Or, sur les résultats des personnes testées positives, une perte de matière grise a été observée. Les volontaires testés positifs à la Covid-19 ne présentaient que des symptômes légers ou modérés. Certains étaient même asymptomatiques. En revanche, après analyse de leurs IRM, les chercheurs ont observé une perte de matière grise entourant le système olfactif et gustatif. Plus inquiétant, les mêmes IRM montraient également des pertes de tissus cérébraux dans les régions liées à la mémoire.
Alors faut-il commencer à sérieusement mouiller son slip ? Ou est-ce un énième coup de scientifiques covidéments au bout du rouleau cherchant à vous convaincre de recevoir l’ostie vaccinale ?
Car après tout, si on peut vivre avec un morceau de poumon en moins… devenir physiquement crétin, avec le cerveau qui fond, ça la fout plutôt mal. 😉
Je suis tenté de faire la même réponse de Normand que celle de l’OMS vis-à-vis de l’ivermectine : il faut davantage d’études. 😉
On se revoit dans 15 ans (si vous n’êtes pas encore crevé, le cerveau fondu).
Mais on peut déjà critiquer cette étude… l’âge moyen (62 ans lors du deuxième examen) par exemple.
Le fait que la réduction ne soit pas quantifiée (est-ce beaucoup sur un petit nombre, ou un peu sur tout l’échantillon ?). Quels sont les pourcentages ?
Le fait qu’il n’y a pas de données quant à la fameuse “anosmie”. Ces individus se plaignaient-ils de perte odorat/goût ?
Et enfin comme d’habitude la définition par essence foireuse : c’est quoi un “cas” Covid “léger” ? Un simple test PCR ?
Les auteurs le disent d’ailleurs eux-mêmes : 60 sur les 394 n’ont eu aucun diagnostic clinique… mais un simple test “maison”.
Et seules 15 personnes de l’échantillon ont été hospitalisées.
Le pauvre couillonavirus n’y est peut-être pour rien… Si on faisait des IRM avant/après vers 62 ans dans un échantillon de la population, on pourrait peut-être détecter le même phénomène : à savoir les premiers signes de l’apparition… d’un Alzheimer !