Soit le Covipox pré-Covipox, en clair la variole du singe. Normale quoi. 😉
Il y a eu quelques cas en entre 2018 et 2021 au Royaume-Uni.
Le Lancet publie une étude qui donne des infos cliniques sur ces cas (car ils furent bien entendu observés, analysés, triturés) et dans un pays occidental, donc avec des moyens (analyses, tests PCR, suivi etc.).
7 cas donc : 4 hommes, 3 femmes.
3 chopèrent le monkeypox au UK (d’un homme revenant d’Afrique). Les 4 autres en Afrique.
Quel est l’élément clé, la conclusion ?
Human monkeypox poses unique challenges, even to well resourced health-care systems with HCID networks. Prolonged upper respiratory tract viral DNA shedding after skin lesion resolution challenged current infection prevention and control guidance.
En clair, ces patients conservaient du virus dans leur système respiratoire, avec excrétion… APRES la résolution des lésions cutanées… Et pendant un temps pouvant être assez long.
Ils pouvaient donc RESTER contaminants, ou simplement PCR positifs… sans symptômes.
Rigolo, hein ?
Détails :
Patient 3 (2018) had persistently positive upper respiratory tract swabs; she was discharged on day 39 of her illness to self-isolate; negative results were obtained at 45 and 48 days of illness“
Ou encore :
mother requested to stay in hospital to continue caring for her daughter (patient 6 [2021]) after monkeypox was confirmed by PCR of a lesion swab … despite clearance of viraemia, monkeypox DNA remained detectable by PCR in upper respiratory tract swabs until day 20 ..
Le virus 2018 avait donc déjà des propriétés intéressantes. Mais il n’était manifestement pas contagieux (la variole du singe n’a jamais “pris” en Occident).
Il suffirait de lui booster les fesses, en bougeant quelques gènes, pour le rendre un peu plus performant… et alors on obtiendrait une arme… au beau potentiel disruptif.
Ou encore de jouer sur une modification dans la population des hôtes (je cite au hasard… une campagne massive d’injections de produits ARNm destinés à lutter contre une pseudo pandémie couillonavirale 😉 )…
(car même si le Covipox a muté, ce qui reste à prouver et on cerne mal encore les effets des dites mutations… l’hypothèse qu’en réalité ce virus ne fasse que mettre en lumière des changements intervenus sur le système immunitaire des gens en 2021-2022… demeure toujours valide, voire même pertinente).
Contagieux pendant longtemps + “stealth” pendant longtemps + symptômes qui terrifient (les pustules, terreur ancestrale) + tests PCR positifs pendant longtemps… voire asymptomatiques !
Sur le papier, c’est un bon combo !
Pour foutre le bordel (économiquement, psychologiquement, et donc politiquement etc.)
Même si… comme on le répète jusqu’à maintenant… les formes sont bénignes, pas trop graves à priori (au bout de quelques semaines les gens sont rétablis, spontanément).
Bienvenue au Covipox. 😉