A plusieurs reprises, j’ai mis en exergue le silence de l’Allemagne.
Alors que le chaos couillonaviral était censé ravager l’Europe entière (France, Italie, Espagne, UK etc.)… il ne se passait rien outre-Rhin.
Depuis mars, les bilans des covidécès affichaient toujours une différence d’un facteur 4 entre l’Allemagne et la France (source Worldometer, maintenant 3,3).
Et ça ne choquait personne. Aucun pseudo “journaliste” français pour aller étudier le pourquoi du comment, sur le terrain, en Allemagne.
Le gouvernement français ne montrait aucune curiosité. Aucune mission d’enquête envoyée à Berlin pour tenter de comprendre. Et si possible, pour dupliquer le miracle teuton.
J’ai rappelé au passage -c’est toujours utile au regard des glands qui prétendent gouverner la France- que la frontière avec l’Allemagne se situait… à 400 km à vol d’oiseau à l’est de Paris. 😉 Et que les Allemands étaient… plus âgés que les Français…
J’ai donné les chiffres de mortalité toutes causes confondues de janvier à août en Allemagne : aucune hausse anormale, rien, par rapport aux années précédentes.
Et enfin, on a eu des infos selon lesquelles les prescriptions d’hydroxychloroquine avaient explosé pendant le printemps outre-Rhin.
Mais l’Allemagne se taisait toujours.
Avance rapide décembre 2020. Le silence n’était plus tenable. Merkel, l’agente formée par la Stasi dans la RDA où elle a grandi, devait venir au secours de ses camarades européens, devait cette fois appuyer publiquement la covidémence.
Ce fut donc fait.
Après des semaines de tergiversations et de tâtonnements, alors que les autorités sanitaires ont perdu le contrôle sur l’épidémie, le gouvernement fédéral allemand et les régions du pays se sont résolues à imposer un confinement plus strict sur l’ensemble du territoire. A partir de mercredi 16 décembre et jusqu’au 10 janvier, les magasins jugés non-essentiels ainsi que les écoles et les crèches seront fermées. (source Le Figaro)
Voyons les chiffres qui ont, officiellement, poussé Merkel à prendre de telles décisions.
Commençons par le nombre de covimorts par jour et par million d’habitants (moyenne mobile 7 jours) (base de données ici).
Du 1er septembre au 12 décembre.
Elargissons notre focale maintenant… avec les données du 1er mars au 12 décembre.
Mais surtout… il faut bien prendre conscience des ordres de grandeur.
5 morts en moyenne par jour par million d’habitants…(et là je donne les valeurs absolues par jour) :
Ca fait 333 morts le 12/12.
503 morts le 11/12
604 morts le 10/12, etc.
… Sur une population totale de 83 millions ! Et en plein mois de décembre (les virus et les miasmes adorent l’hiver, les gens meurent davantage en hiver, tu parles d’une révélation)…
C’est parfaitement normal.
Et voici la preuve ultime avec l’indicateur Z Score calculé par Euromomo (site européen) et qui détermine quand il y a une mortalité qui dépasse la normale (du 1er janvier 2017 au 6 décembre 2020).
Conclusion : il ne se passe rien en Allemagne.
Il n’y a une terrible pandémie que dans l’esprit des covidéments.
La situation est normale pour un hiver. Il n’y a aucune “hausse substantielle” de la mortalité pour reprendre l’expression de Euromomo (la ligne rouge en pointillé sur leurs graphiques).
Les décisions de Merkel sont donc purement politiques.
Après des mois de silence, à rester en retrait, elle devait apporter son soutien officiel à la covidémence. L’exception allemande n’était plus tenable politiquement, ni médiatiquement.
Les Allemands vont bien entendu commencer à en payer le prix avec des mesures complètement folles et surtout parfaitement inutiles.
Et je me permets de répéter mon antienne : en février/mars on pouvait comprendre des “erreurs” de jugement, des errements… C’était la panique. Face à l’inconnu.
Mais huit mois après, malgré le torrent de données en notre possession… continuer à agir de cette manière, continuer à tout faire pour entretenir artificiellement la covidémence… cela signe l’intention criminelle.
Le professeur Raoult l’avait dit : “le temps c’est le seul juge“.
Il ne croyait pas si bien dire.
Chaque jour qui passe démolit un peu plus la covidémence, car le temps qui passe expose de plus en plus les mensonges sur lesquels elle est construite.
C’est une construction selon un plan concerté, global.
Les décisions de Merkel constituent une nouvelle preuve éclatante.
POST SCRIPTUM
Si vous voulez des détails sur Euromomo et le fonctionnement de leur “Z Score”, je vous signale l’article pertinent (pour une fois, c’est rare) publié par le torchon Libération.