Biontech est la société allemande qui s’est opportunément alliée à Pfizer, le mastodonte américain, pour inonder le monde de produits ARNm. Cette collaboration débuta en 2018 avec pour objectif la grippe…
Le choix de ce partenaire pour le coup fut parfait… pour la suite.
Mais Biontech a également… tissé d’autres liens très importants… pour l’Asie.
Ainsi, le 16 mars 2020, Biontech et Fosun Pharma, la société pharmaceutique chinoise (appartenant au conglomérat Fosun qui possède également Club Med, Lanvin etc.), se sont entendus pour assurer la distribution du produit ARNm contre le Covid en Chine et aux alentours.
Fosun Pharma versa ainsi 120 millions d’euros up front à la société allemande.
Et prit même une… participation de 44 millions d’euros dans la labo allemand (0,5 % environ).
On a donc ici l’archétype d’une entente solide (contractuelle et capitalistique) entre deux sociétés. Il ne s’agit pas d’une petite amourette basée sur des communiqués de presse.
Plus fort encore -et ce qui permet de mesurer l’importance stratégique du deal avec Fosun- l’accord entre Biontech et Pfizer pour le co-développement d’un produit ARNm contre le couillonavirus… fut annoncé… le lendemain…
En 48 heures à peine, la petite boîte teutone parvenait ainsi -grosso modo- à prendre le contrôle du globe entier, via la covidémence, grâce à ces 2 accords mahousses ! 😉
Chapeau.
Un an après, en mai 2021, Fosun et Biontech annoncent même la création d’un joint venture en Chine 50-50 (source Reuters également) pour la fabrication locale et la distribution du vaccin (capacité 1 milliard de doses par an). Fosun mettra au pot 100 millions de dollars (bizarrement cette nouvelle est introuvable dans la base des communiqués de presse de Biontech… par contre on trouve la création d’un headquarter et d’une usine à Singapour !).
La suite, vous la connaissez… Enfin pas complètement.
Le produit Biontech/Pfizer a effectivement inondé la planète… Sauf… en Russie, Inde et… Chine.
Ainsi, Fosun qui est pourtant une émanation directe du PCC (à l’instar de toutes les grandes sociétés chinoises)… n’est JAMAIS parvenue à obtenir les autorisations nécessaires pour distribuer le produit dans l’Empire du milieu.
Très tôt, je pointai cette invraisemblable anomalie (avec des articles successifs, ici, là), anomalie dans le cadre de la “guerre” déclarée par la Chine contre le terrible virus…
Xi Jinping fut en effet l’instigateur de cette “guerre“, mot ensuite repris on s’en souvient par de nombreux neuneus occidentaux, dont l’adolescent psychotique de l’Elysée (relire son discours funeste du 16 mars 2020 qui annonça le confinement).
Nous avons donc un grand groupe chinois qui dès le 16 mars 2020 passe un deal stratégique pour distribuer le produit ARNm en Chine… qui est tenu en échec par ses propres autorités.
En août 2021, le monde des affaires en Occident demeurait confus devant cet “énorme mystère“. 😉
“This whole thing about BioNTech not reaching the hospital is a huge mystery,” said Joerg Wuttke, the Beijing-based president of the European Union Chamber of Commerce in China. (source Bloomberg)
Encore en janvier 2022, Biontech répétait comme un robot qu’elle espérait toujours voir son produit validé par les autorités chinoises…
Et aujourd’hui, ça coince toujours ! La Chine joue la montre.
Plus fort encore… Fosun a pu malgré tout remplir sa partie du deal… à Hong Kong (autorisation reçue en janvier 2021) ainsi… qu’à Taïwan (plus tardivement, en septembre 2021) !
Et ces deux territoires sont sensibles, le mot est faible concernant Taïwan…
Rappelons que Pékin multiplie les provocations militaires et n’a de cesse de répéter que Taïwan sera réunifiée avec le continent, de gré ou de force…
La question est donc simple : si le produit ARNm est la meilleur arme contre la terrible pandémie, pourquoi Pékin qui refuse pour lui-même ce produit accepterait qu’il soit utilisé par son ennemi juré (Taïwan) avec en plus l’aide d’une de ses propres sociétés !?
C’est illogique.
La réponse est en réalité exactement l’inverse : c’est parce que la Chine sait (ou suppose) que ce produit est néfaste… qu’elle le refuse pour elle-même et… qu’elle l’accepte bien volontiers pour ses ennemis (Taïwan, et tout… l’Occident) !
Et lorsque l’on comprend cela, alors l’intérêt de Pékin de POURSUIVRE la covidémence devient évident (avec le sketch des confinements, du “Zéro Covid”, les mises en scène répétées, l’hystérie entretenue)… car pendant ce temps… ses ennemis s’injectent ces produits.
Et plus ça dure, plus ces pays multiplient les “doses de rappel”, les “boosters”… et plus ils se blessent, plus ils s’affaiblissent…
Qui théorisait sur la guerre asymétrique et “sans limite” ? La Chine. Enième coïncidence.
Il est temps de résumer :
-un grand groupe chinois dans un secteur stratégique, contrôlé par le PCC, s’est associé étroitement avec Biontech pour distribuer le “vaccin” ARNm en Chine. Il a payé pour et cash (deal + prise de participation).
-pourtant, le même PCC ne donna JAMAIS son autorisation.
-mais il laissa faire contre ses ennemis… Hong Kong et Taïwan… où la société chinoise put ainsi distribuer le produit…
C’est extravagant !
POST-SCRIPTUM
La Chine a fait feu de tout bois pour tenter de justifier sa non utilisation du produit ARNm de Biontech/Pfizer. Par exemple : “Nous développons notre propre vaccin ARNm“.
Il s’agirait donc d’une vulgaire manifestation de nationalisme économique, très commun il est vrai en Asie.
On se souvient aussi du coup… du manque de “matières premières” (!) (si, ils ont osé, lire mon article ici).
C’est totalement loufoque… En réalité, la Chine freine des quatre fers. Et joue le chrono.
De plus grâce à l’accord entre Biontech et Fosun (et/ou ses réseaux d’espionnage)… la Chine connaît sans doute la formulation du produit…
Pourquoi en 2 ans et demi… elle ne serait pas parvenue… à le copier, tout simplement ?
Et l’histoire prouve que ce ne serait pas la première fois… Alors ?
On peut légitimement penser que Pékin était méfiant face à un produit fabriqué en Allemagne (et éventuellement piégé par les Américains)… mais dans ce cas… pourquoi ne pas le fabriquer soi-même ? En Chine ? Dans des usines sûres car locales ?
La réponse une fois de plus est évidente : ce n’est pas qu’elle ne peut pas utiliser le produit ARNm de Biontech ou qu’elle ne peut pas le copier… c’est qu’elle ELLE NE VEUT PAS.
CQFD.
Aucune autre explication n’est raisonnable.
Et répétons-le… le temps est un facteur primordial. Après tout, la Chine aurait pu faire preuve d’un excès de prudence ou de paranoïa début 2020…
C’est vrai.
Mais… 2 ans après ?
Non. Deux ans après, ce refus obstiné… démontre une intention maligne.
Et les nombreux effets secondaires néfastes provoqués par ces produits sont désormais prouvés.
La question demeure : la Chine était soupçonneuse et a finalement vu juste… ou alors elle savait et a laissé faire voire même encouragé ?
En clair : intention maligne passive… ou active ?
Je rappelle qu’en septembre 2021, le quotidien chinois anglophone Global Times (émanation directe du PCC) osait écrire ceci :
Compared with mRNA vaccines developed by the US and Germany, the domestic mRNA vaccine is much safer as the selection of the vaccine antigen target is more precise and the neutralizing antibodies induced are higher, media reports said.
“Notre propre vaccin ARNm est beaucoup plus sûr… que celui de Biontech/Pfizer” !!!!
C’est sans doute la forme la plus aboutie de… trollage. 😉
C’est d’autant plus extraordinaire qu’en septembre 2021… ces vaccins ARNm chinois étaient… encore en cours de développement (c’est seulement au printemps 2022 que 2 sociétés chinoises ont été autorisées à demander… l’autorisation d’entamer de maigres tests).