Categories
Médicament Résistance

Raoult : “Le Conseil de l’ordre doit nous protéger au lieu de nous attaquer”

Le professeur Raoult canarde et balance du lourd.

D’abord il explique les mutants [et mine de rien, il avait raison !], rappelle que l’IHU Marseille fait des génomes et peut donc les suivre, évoque le risque que les vaccins soient inefficaces, rappelle que le Remdesivir est mutagène, etc.

Mais surtout à 17 minutes, il ouvre le feu en mode Gatling.

Verbatim.

Ce gouvernement doit arrêter de faire la guerre aux traitements hors Remdesivir.

Il faut nous laisser tester et évaluer des traitements. J’ai des projets de recherche qui sont rejetés dans ce pays. Des médicaments qui ne coûtent rien. Il faut arrêter.

Le Conseil de l’ordre doit nous protéger plutôt que de nous attaquer. Je suis harcelé par le Conseil de l’ordre parce que je soigne des malades, on a soigné 14 000 malades ici [IHU Marseille]. Ca suffit.

Le Conseil de l’ordre ne devrait pas être aux ordres, incompréhensibles, de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent.

Ce n’est pas le Conseil de l’ordre qui va dire ce que doit être la science.

J’espère que les confrères comprendront : c’est nous qui avons mis en place ces gens en les élisant. On va avoir des élections, faut pas remettre les mêmes !

L’analyse du CO faite par la Cour des comptes est terrifiante [rapport, lire ici, synthèse vidéo ici : “graves manquements” dont “falsification d’écritures comptables, disparition de pièces” et même “détournement de fonds” ! etc. La totale.]

Le gouvernement aurait dû prendre des mesures radicales pour remettre de l’ordre.

La fonction du CO ça n’est pas de faire régner un ordre ponctuel, d’un ministre de passage, parce que les ministres de la Santé ça dure deux ans et demi. Ca n’a pas une connaissance intrinsèque de la science. Faut être modeste.

J’espère qu’on va revenir à un monde normal dans lequel face à une maladie, on va voir son médecin. Ils doivent examiner les patients, et les prendre en charge. Et revenir à la médecine.

Cette espèce de censure sur les médicaments anciens, associée à une incapacité d’utiliser les moyens technologiques nouveaux sont inquiétantes.

 

Categories
Humour

Texte : “Je me souviens…” du 1er au 23ème confinement

(une fois n’est pas coutume, je copie in extenso un commentaire lu sur le blog de Maxime Tandonnet , un texte que je trouve formidable, combinant humour et tragédie, comme je les aime. Une vraie petite perle covidémente. N’oubliez pas : ce sont les artistes qui ont le don de “voir” le futur…)

« Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dînais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.

Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.

Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !

Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.

Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…

C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.

Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.

Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.

Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… »

On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…

Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.

Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?»

On fait comme si on n’entend pas.

On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d’étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier. »

François Morel

Categories
Vaccinocircus

Ca sent le sapin : offensive contre AstraZeneca

Eh non. Ceci n’est pas un mort du Covid. C’est un vaccin crevé dans un cercueil.

J’ai déjà évoqué l'”entonnoir” qui semble nous être imposé en terme de vaccins…

Entre les abandons et les peaux de banane… seuls les produits géniques resteront au firmament couillonaviral.

Sans oublier les vaccins des pays exotiques dangereux et pas politiquement corrects, donc poubellisés (Russie, Chine)

Seules deux sociétés resteront… Pfizer et Moderna (un peu plus, car il y a des aliances, exemple Pfizer bosse avec l’allemand BioNTech).

Hier, Pasteur et Merck s’écrasaient comme des bouses en abandonnant leurs 3 projets (après Sanofi et d’autres).

Et hier aussi, on a assisté à une terrible offensive contre le vaccin… du britannique AstraZeneca dans la presse allemande.

Un dégommage en règle, une belle collections de peaux de banane.

Le journal Bild Zeitung et le quotidien économique Handelsblatt ont affirmé lundi soir que le gouvernement allemand doutait de l’efficacité du vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca, développé avec l’université d’Oxford, sur les personnes âgées de plus de 65 ans. Selon Handelsblatt, qui se réclame de sources gouvernementales, Berlin table sur une efficacité de 8% pour cette classe d’âge.

Bild Zeitung, qui cite également des sources gouvernementales anonymes, écrit que la coalition d’Angela Merkel s’attend à ce que le vaccin AstraZeneca/Oxford, qui devrait recevoir vendredi le feu vert réglementaire de l’Union européenne, ne soit pas homologué pour les plus de 65 ans, avec un impact important sur la stratégie vaccinale de nombreux pays. (source Le Figaro)

Juste avant c’était la Commission européenne qui attaquait le labo car il  ne respecte pas ses délais de livraison (lire ici).

Le groupe a bien entendu démenti. Mais le poison du doute se répand.

Il faut préciser que Bild Zeitung n’est pas un petit fanzine… C’est le quotidien à plus fort tirage d’Allemagne.

«Les articles selon lesquels l’efficacité du vaccin AstraZeneca/Oxford ne serait que de 8% chez les adultes de plus de 65 ans sont complètement faux», a indiqué un porte-parole d’AstraZeneca dans une déclaration transmise à l’AFP.

Les vaccins participent de la géopolitique. Les vaccins (et le couillonavirus) sont géopolitiques.

Nous sommes en guerre“, comme disait l’autre gland.

Le fait que cette société soit anglaise doit peser dans la balance. Merkel supporte forcément le couple Pfizer/BioNTech. Punition bruxelloise suite au Brexit.

On note en outre… des informations potentiellement inquiétantes au sujet du produit d’AstraZeneca (lire ici)…

Rappelons que 2,5 milliards de doses (!) du vaccin d’AstraZeneca ont été commandées dans le monde. 😉 Et qu’il est beaucoup moins cher que les produits de Pifzer et Moderna.

Et c’est le Royaume-Uni qui fut le premier à l’autoriser. Et à vacciner massivement avec…

Bref, l’équation est simple : géopolitique + doute + principe de précaution = ça sent le sapin.

Comme je l’écrivais : vous serez vacciné américain/nazi.

Ou vous ne serez pas. 😉

MISE-A-JOUR

Le gouvernement allemand ouvre le parachute et déclare que :

In a statement issued today the country’s health ministry said: ‘The Federal Ministry of Health is unable to confirm current reports that the AstraZeneca vaccine is less effective. (source DailyMail)

Les Anglais sont fous de rage.