Categories
Mutants Vaccinocircus

Problème d’érection virale ? Pfizer et Moderna travaillent sur… un “booster”

Fatigué ? Problème de sommeil ? Manque d’énergie ? Un viagra plus un “booster”, et sautez du lit, roulez jeunesse !

Et voilà. Les produits géniques de Pfizer et Moderna se révèlent… mous du genou face aux terribles mutants de la terrible pandémie.

Zut.

Déjà que l’efficacité type “réclame commerciale Mère Denis ça c’est vrai ça” faisait doucement rigoler (95 %, lire ici)… On voit bien que les réserves exprimées ici et là… étaient fondées.

C’est pourquoi Moderna annonce le développement d’un “booster ” à son produit pour mieux lutter contre les mutants.

Le labo US est suivi de près par Pfizer qui à son tour annonce le développement d’un tel “booster “.

Pfizer develops booster shot amid fears its COVID-19 vaccine is less effective against highly-infectious variants from Brazil and South Africa (source DailyMail)

Alors vous allez me demander : c’est quoi un “booster” au juste ? 😉

Une autre injection ?

Ou alors, un peu de poudre de perlimpinpin ajoutée au produit de base ?

On ne sait pas et peu importe au fond.

L’essentiel est que ce soit une “formule enrichie 2.0 avec des morceaux dedans” (visualisez les enzymes gloutons de la lessive).

Faut qu’ça’booste les gars ! Faut du Viagra ! Pleasure dome, errrrrrrrrect, comme disait la chanson ! 😉

Et en attendant, ces produits enrichis ou pas, demeurent tout aussi inutiles pour la majorité de la population des moins de 65 ans en bonne santé.

Bientôt pour les fourguer, et assurer leur efficacité, ils ajouteront un peu de gnôle dedans.

C’est meilleur au goût dit-on…

Categories
Médicament Résistance

Raoult : “Le Conseil de l’ordre doit nous protéger au lieu de nous attaquer”

Le professeur Raoult canarde et balance du lourd.

D’abord il explique les mutants [et mine de rien, il avait raison !], rappelle que l’IHU Marseille fait des génomes et peut donc les suivre, évoque le risque que les vaccins soient inefficaces, rappelle que le Remdesivir est mutagène, etc.

Mais surtout à 17 minutes, il ouvre le feu en mode Gatling.

Verbatim.

Ce gouvernement doit arrêter de faire la guerre aux traitements hors Remdesivir.

Il faut nous laisser tester et évaluer des traitements. J’ai des projets de recherche qui sont rejetés dans ce pays. Des médicaments qui ne coûtent rien. Il faut arrêter.

Le Conseil de l’ordre doit nous protéger plutôt que de nous attaquer. Je suis harcelé par le Conseil de l’ordre parce que je soigne des malades, on a soigné 14 000 malades ici [IHU Marseille]. Ca suffit.

Le Conseil de l’ordre ne devrait pas être aux ordres, incompréhensibles, de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent.

Ce n’est pas le Conseil de l’ordre qui va dire ce que doit être la science.

J’espère que les confrères comprendront : c’est nous qui avons mis en place ces gens en les élisant. On va avoir des élections, faut pas remettre les mêmes !

L’analyse du CO faite par la Cour des comptes est terrifiante [rapport, lire ici, synthèse vidéo ici : “graves manquements” dont “falsification d’écritures comptables, disparition de pièces” et même “détournement de fonds” ! etc. La totale.]

Le gouvernement aurait dû prendre des mesures radicales pour remettre de l’ordre.

La fonction du CO ça n’est pas de faire régner un ordre ponctuel, d’un ministre de passage, parce que les ministres de la Santé ça dure deux ans et demi. Ca n’a pas une connaissance intrinsèque de la science. Faut être modeste.

J’espère qu’on va revenir à un monde normal dans lequel face à une maladie, on va voir son médecin. Ils doivent examiner les patients, et les prendre en charge. Et revenir à la médecine.

Cette espèce de censure sur les médicaments anciens, associée à une incapacité d’utiliser les moyens technologiques nouveaux sont inquiétantes.

 

Categories
Humour

Texte : “Je me souviens…” du 1er au 23ème confinement

(une fois n’est pas coutume, je copie in extenso un commentaire lu sur le blog de Maxime Tandonnet , un texte que je trouve formidable, combinant humour et tragédie, comme je les aime. Une vraie petite perle covidémente. N’oubliez pas : ce sont les artistes qui ont le don de “voir” le futur…)

« Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dînais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.

Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.

Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !

Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.

Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…

C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.

Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.

Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.

Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… »

On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…

Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.

Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?»

On fait comme si on n’entend pas.

On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d’étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier. »

François Morel