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Invasion migratoire : plus ou moins ?

Peut-on anticiper les effets du couillonavirus sur les flux migratoires en Europe ?

Appliquons la méthode de F.Bastiat.

Il y a d’abord ce que l’on voit : l’arrêt des liaisons aériennes, la fermeture des frontières et de certaines administrations au plus fort de l’épidemie, ont bien entendu fermé les robinets (navires des ONG complices des mafias restant à quai, arrêt de l’enregistrement des demandes d’asile etc.)

Et puis, il y a ce que l’on ne voit pas.

Certains défendent l’idée que le couillonavirus en ravageant les économies européennes, va de facto réduire les flux.

Crises économiques, sociales, chômage, ensauvagement… nos pays de Cocagne vont devenir des shitholes (au sens trumpien du terme)… dès lors pourquoi des Maliens, Soudanais, Afghans, Nigérians continueraient à débarquer en Europe ?

L’argument peut faire sens.

Et pourtant, non.

Le couillonavirus va au contraire augmenter les flux.

Le coup d’arrêt au commerce international augmente la pression sur les pays africains., et la pauvreté. On parle même de prochaine crise alimentaire. Tout cela arrive à un moment où la démographie africaine est (toujours) explosive.

Lagos. Rester ou partir ?

Dès lors, les motivations pour des millions de jeunes Africains de fuir l’enfer sur terre seront toujours là. Plus fortes que jamais.

Quant à l’argument de la perte d’intérêt pour l’Europe, cela ne tient pas.

Tout est relatif. Oui, l’Europe va continuer de s’appauvrir… Mais le capital accumulé y est tellement vaste… que l’écart avec l’Afrique demeurera, encore pour longtemps, tout bonnement vertigineux.

Ce même vertige qui pousse des jeunes hommes à :

-dépenser toutes les économies de leur famille, et même à s’endetter (auprès des mafias des passeurs, des trafiquants de bétail humain, avec lesquels les ONG “travaillent”)

-et surtout à risquer leur vie, littéralement (centaines de morts par an pendant les traversées)

… afin de vivre un peu mieux. Ou même simplement et seulement espérer.

Ce très puissant appel européen continuera à être entendu, pendant encore longtemps, et mieux sans doute que l’appel du muezzin.

Tout sera mieux qu’un bidonville à Lagos, mégalopole insensée de 20 millions d’habitants au Nigéria, etc.

Bidonville à Bamako. Oui on voit à peu près la même chose porte de la Chapelle à Paris… Mais en fait… non. La porte de la Chapelle restera “plus attirante”, et pour longtemps encore.

Et chez nous alors ? Car c’est bien entendu l’autre facteur de l’équation.

Ici, pas d’erreur possible : c’est “en avant marche !”

Ainsi, les débarquements sauvages en Italie se multiplient.

La crise sanitaire et économique liée au nouveau coronavirus «engendre un flux exceptionnel de migrants économiques», a estimé mercredi le ministère italien de l’Intérieur dans un communiqué. Nombre d’entre eux débarquent sur l’île touristique de Lampedusa, sous les yeux des baigneurs en vacances.

(source Le Figaro)

En France, on rappellera la décision du Conseil d’état le 30 avril… ordonnant la reprise de l’enregistrement des demandes d’asile (source).

On ne plaisante pas avec cela… même le narrative couillonaviral NE PEUT PAS, NE DOIT PAS entraver l’invasion migratoire, c’est vous dire la puissance de cette dernière…

Bamako ? Non. Paris. Porte de la Chapelle. La colline du crack.