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Asie Pays Pognon

Thaïlande : destruction totale du tourisme

En 2019, la Thaïlande enregistrait 39,8 millions arrivées de touristes.

Depuis le 4 avril 2020 et l’interdiction de tous les vols internationaux commerciaux ?

Zéro.

Revenons sur les chiffres. Population du pays : 69,5 millions.

Covicas : 3 397. Covidécès : 58 (oui 58)

Possibilité de bidouiller les bilans ? Théoriquement oui puisque gouvernement type junte militaire bas de plafond, mal recarrossé “civil” après les élections de 2019 (suivant le coup d’état militaire de 2014).

Mais dans la pratique impossible puisque la Thaïlande est peut-être le pays qui utilise le plus…. Facebook au monde (mais oui !). En clair : difficile de cacher des piles de cadavres couillonavirés…

Nous sommes d’accord ? Bien.

“Sawadee khaaaaaaa. Allez tous vous faire foutre, vous ne rentrerez pas”.

Donc, frontières fermées. Hermétiquement. Zéro touriste. 2 millions d’emplois, officiellement, ont été détruits (source Bangkok Post).

Officieusement : davantage. Car si le tourisme compte entre 8 et 17 % du PIB, (ah les statistiques…) le secteur emploie de très nombreuses petites mains (emplois directs et indirects).

Ces gens n’ont plus aucun revenu depuis début avril.

L’état d’urgence sanitaire, sur lequel s’appuie l’interdiction des vols, a été prolongé jusqu’au 30 septembre… Manoeuvre purement politicienne.

Thai Airways, compagnie nationale en régime de banqueroute (chapter 11 à l’américaine), affiche sur son site des messages annonçant des annulations de vols… jusqu’au 31 octobre (ici et ).

Bref, on a toute les raisons de penser que cette démence absolue… va se poursuivre, pépère… jusqu’à ? C’est là le problème, le gouvernement n’en a aucune idée. Aucun plan de sortie de crise.

Juste la sidération.

La croyance de type vaudou du fameux “zéro cas”.

Et pour agraver le problème… une crise politique se développe au même moment (manifs d’étudiants, critiques des institutions comme la monarchie etc.)… ce qui va achever de rendre totalement paranos les militaires bas de plafond… qui auront encore moins de temps pour prendre conscience de l’apocalypse économique qu’ils ont provoquée.

Les militaires ont un neurone chacun. Donc gérer deux problèmes en même temps… difficile.

Le régime va rentrer en mode “survival“. Et l’histoire du pays montre que cela rime toujours avec… violence. Voire ultra violence…

Bref, le “pays du sourire” fait la gueule. Et pour longtemps.

PS : rappels. En janvier 2020, la Thaïlande a accueilli 800 000 touristes… chinois… Quotidiennement il y avait 6 vols directs… venant de Wuhan…. Et malgré tout cela… Rien. 3 400 cas, et 58 morts.

PS 2 : seuls les vols spéciaux dits de “rapatriement” sont autorisés. Pour les citoyens thais bloqués à l’étranger, et les non-nationaux (familles, permis de travail etc.)… Eh oui encore aujourd’hui des milliers de personnes qui veulent rentrer (dont des citoyens !) sont toujours bloqués en dehors du pays…. Un invraisemblable système de quarantaine obligatoire et contrôlée dans hôtels spéciaux a été créé (un cauchemar administratif et kafkaïen) et les retours s’effectuent au compte-goutte (250 à 500 par jour).

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Pays Saloperie et sida mental

New-York : Cuomo l’idéologue

New-York (ville et état)… concernant le virus c’est officiellement ce graphique :

La fameuse courbe en cloche que l’on voit dans de très nombreux pays…

Une situation donc… à l’européenne. La terrible pandémie est terminée… Puisque plus personne n’est hospitalisé ! 😉

Et pourtant, exactement comme en Europe, on assiste aux mêmes délires administratifs, mélange explosif de politiciens à la ramasse et de fonctionnaires bornés.

Tout doit être fait pour… poursuivre l’épidémie, la faire vivre coûte que coûte.

La faire durer.

Le gouverneur Cuomo, apparatchik démocrate sévèrement atteint par le Trump Derangement Syndrome, est l’archétype de ce microcosme : borné, idéologue et arrogant avec son armée de fonctionnaires zélotes.

Il mène une guerre dure contre les restaurants et les bars, sous les auspices de la Liquor Authority, les petits flics qui donnent… et SUPPRIMENT les licences pour opérer ces établissements.

Cuomo a ainsi pouvoir de vie et de mort sur de nombreux petits entrepreneurs indépendants.

On trouve sur le site web de cette agence publique une foule de règles à la con, détaillées avec un souci maniaque, limite syndrome Asperger.

Quelques exemples.

MARIAGES PRIVES : Il ne faut pas danser. Ni même se tenir debout. Et attention aux “phases”.

BARS : on ne peut pas jouer… aux fléchettes, ni au billard.

SI LIVE MUSIC : pas se tenir debout, sauf pour aller aux toilettes. Les artistes doivent être minimum à 12 feet (3,6 mètres).

La lecture des FAQ, et autres “guides” sur le site de l’agence est édifiante.

On retrouve la même cinglerie à l’oeuvre qu’avec le CDC Canadien qui explique doctement que pour concilier sport en chambre et Covid… la solution est le… glory hole (si, si, la preuve ici).

Des malades mentaux à qui ont a donné du pouvoir, trop de pouvoir, et qui ne vivent que pour cela : emmerder les gens.

Et surtout, surtout, c’est le plus important, car leur vie en dépend… faire perdre Trump le 3 novembre prochain.

(lire article sur Syracuse)

PS : tout cela a des effets bien réels. “New-York is dead. Forever“.

White flight, baisse de la base fiscale, hausse des déficits, violences, magasins fermés, etc.

Voir la vidéo ici.

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Chiffres Pays

Argentine, tout de travers : 150 jours de confinement

Peut-on faire plus minable, plus foireux, plus scandaleux que la gestion française du Covid ?

Vous avez hésité quelques secondes. 😉 Mais la réponse est oui.

En Argentine.

Population 44,5 millions. 329 000 cas et 6 700 covidécès. Le bilan demeure moins élevé, en proportions, qu’en France (à part le nombre de cas, bizarrement).

C’est la région de Buenos Aires qui est particulièrement touchée (64 % de tous les cas).

L’Argentine a fait toutes les erreurs : un pays déjà à genoux (crise financière, monétaire, inflation, défaut sur la dette souveraine, etc.), un confinement très tôt (présenté comme “préventif” !!!), alors que le pays n’avait que quelques dizaines de cas à peine, puis une gestion type Shadock.

Le gouvernement a sans doute voulu faire du “virtue signaling” car en mars l’idée d’un confinement “préventif” n’avait pas cours. Le confinement était utilisé pour… “aplatir la courbe” (lire ici).

Le 5 mars, 2 cas. Fermeture totale des frontières le 15 mars. Le 16 fermeture des écoles, alors que 60 cas… 19 mars début du confinement.

Ensuite, c’est une longue descente aux enfers…

Le gouvernement dégénéré (avec le président, un péroniste élu en octobre 2019, ayant pris ses fonctions mi-décembre), reconduit périodiquement le confinement, par petits bouts, achevant de rendre les gens fous (vous pouvez lire le détail ici, c’est édifiant).

19 mars, 31 mars, mi avril, 26 avril, 10 mai, 24 mai pour le Grand Buenos Aires, 7 juin, 28 juin etc.

C’est seulement mi-juillet que le lockdown est assoupli en province.

Mais la capitale Buenos Aires en est à 150 jours de confinement ! Record mondial…

Le 18 août, les habitants manifestent leur rage dans la capitale.

Et pendant ce temps… toutes ces mesures idiotes et mal maîtrisées… sont un échec total. Car les cas augmentent… et les morts aussi.

La presse mondiale collabo était pourtant en extase : en juin, le Times inclua le pays dans sa liste des “meilleures réponses au Covid” !

Voici le résultat….

La ligne rouge = 19 mars = début du confinement “préventif” ! Encore une superbe réussite de la part de fonctionnaires à côté de leurs pompes et se croyant dans le “camp du bien”.

Tout ça pour ça…

Bloomberg en perd ses boulons et écrit : “The worsening outbreak stands at odds with a government that seemed to do everything right.”

C’est le moins que l’on puisse dire !

(article ZeroHedge)

(article Spiked)