Certains me diront que c’est anecdotique. Et pourtant… cela préfigure le futur. Le monde d’après.
Moderna est le labo américain (créé par un Français en 2011) qui a développé une thérapie génique contre le couillonavirus, le second étant Pfizer.
Vous avez entendu du principe de ces vaccins “à ARN messager“.
En gros : on vous injecte un “message”, un jeu d’instructions, votre corps va alors suivre ses instructions et fabriquer une certaine protéine (liée au coronavirus), cette dernière sera ensuite donc reconnue par votre système immunitaire, déclenchant ainsi la protection souhaitée.
Mais il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un système.
Et d’ailleurs le laboratoire n’hésite pas à le présenter de cette manière.
Sur son site web, il parle bien de “operating system“. Un système d’exploitation, comme un ordinateur.
Plus fort encore, le labo explique qu’après on peut télécharger des “logiciels” ou des “apps” !
Recognizing the broad potential of mRNA science, we set out to create an mRNA technology platform that functions very much like an operating system on a computer. It is designed so that it can plug and play interchangeably with different programs. In our case, the “program” or “app” is our mRNA drug – the unique mRNA sequence that codes for a protein.
Pour résumer : le vaccin contre le couillonavirus… n’est que le début.
Moderna affirme, et revendique le fait qu’après… il suffira d’utiliser son “système d’exploitation” et créer de nombreux autres “programmes” pour modifier… le fonctionnement de votre corps.
Pour résumer : la terrible pandémie est… un gigantesque test (l’opportunité est bien entendu évidente).
Ensuite, les labos pourront affiner et créer de nombreuses “apps”.
En clair, si le test ne fait pas trop de dégâts…. 😉 … alors c’est tout un nouvel espace qui se révèlera… celui de notre reprogrammation (pour filer la métaphore informatique)…
Pour le meilleur ? Ou pour le pire ?