Je sais c’est dur. Mémoire poisson rouge. Mais faites un effort. Mars, avril. Confinement. Autorisation de sortie. On vous terrorisait avec les covimorts, n’est-ce-pas ?
Salomon, le Directeur général de la santé (la taule ? oui pépère tu finiras par y aller) égrenait les chiffres macabres, chaque soir à 19h30.
600 morts les bons jours (à l’hôpital). Ah c’était le bon vieux temps !
Ca y est ça vous revient ?
Fast forward 3 mois.
On ne parle plus des “morts“, pour une raison très simple, il n’y en a plus.
En tout cas pas assez pour vous foutre la pétoche (11 décès le 30 juillet).
Vous imaginez Salomon, à la télé, chaque soir : “la pandémie est terrible. Hier nous avons perdu…. 11 malades“.
Grotesque.
Ils ont donc changé le narrative. Désormais, on vous assomme avec les “nouveaux cas“.
Des milliers, des dizaines de milliers. Des millioooooooooons. Un tsunami (la vague, toujours, n’oubliez pas) de nouveaux cas qui vont emporter la planète.
Des nombres si élevés, ça doit forcément être grave, n’est-ce pas Madame Langlois ?
Non. Tous jeunes. La plupart asymptomatiques. Même pas le nez qui coule.
Ne posez pas de question. Le couillonavirus se bourrera la gueule jusqu’à 22h59. Et puis c’est tout. S’amuser, se détendre est dangereux. Ca ne rentre pas dans la narrative. C’est donc insupportable pour les covidéments.
CAROLINE DU NORD
Le gouverneur, démocrate cette fois, a estimé -parce qu’il le vaut bien- qu’il devait faire aussi bien que son petit copain du sud.
Mais la palme du vice revient comme souvent à New York, et son gouverneur Andrew Cuomo, démocrate atteint d’une forme sévère de Trump Derangement Syndrome.
Vice ? Oui. Car ici on n’ose pas la prohibition (pour les gauchistes ça la fout mal), c’est vulgaire, et uncool. Que dirait Obama, the Black Jesus ? Que dirait le New-York Times ? Que dirait l’ONU ?
Alors on passe par la porte de derrière… Dans une sodomie mentale d’une formidable hypocrisie.
En clair, les New-Yorkais ne peuvent pas entrer dans un bar pour boire une bière, seulement. Ils doivent… commander en même temps un truc à manger.
Mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir ordonné la fermeture de tous les bars, et/ou l’interdiction de la vente d’alcool ?
Non, non car encore une fois, un démocrate américain par définition a des principes. 😉
Sa fonction est de pourrir la vie des gens, autant que possible, d’être veule, et de mentir.
Les établissements new-yorkais font montre d’une belle créativité pour contourner ces règles absurdes, conçues par ce cerveau malade.
Un bar a ainsi modifié son menu (avec des trucs à grignoter à… 1 dollar). Et il se trouve que, manque de chance, les premières lettres de chaque ligne… forment l’expression “FUCK CUOMO”. 😉
C’est balo. Le gouverneur n’a bien entendu aucun sens de l’humour puisqu’il est de gauche : il a donc fait fermer l’établissement (en lui retirant sa licence). Et toc, bien fait. Ces proprios de bars sont vraiment des nazis.
Au même moment, et dans la même veine, Cuomo a décidé la règle des “3 strikes“. Si un bar ou restaurant est pris sur le fait de violation des règles de “distanciation sociale“… à la troisième fois, c’est fermeture immédiate !
ESPAGNE
Coucou le revoilou, seconde vague. Les Catalans, pas les derniers à être dégénérés, sont à la pointe de la covidémence.
Le gouvernement régional a donc décidé : en cas de picole en dehors d’un établissement dûment licencié… en clair dans la rue, jardins publics etc… pouf… amende de 3 500 à 15 000 euros (source) !
Concernant les restaurants, ils peuvent continuer à en servir… à table ou à en vendre à emporter (!), mais les ventes d’alcool ne doivent pas peser plus de 50 % de leur chiffre d’affaires…
Par ailleurs, des maires peuvent rajouter des règles par dessus, et les élargir, comme à Jacksonville par exemple (interdiction de toute vente d’alcool de minuit à 7h)
Pays appliquant la loi coranique ? Même pas. Mais ce sont les deux pays à avoir interdit les ventes d’alcool (la Thaïlande pendant tout le mois d’avril !).
Après les plages fermées pendant 3 heures (lire ici), la ville de Tours inaugure une nouvelle page de la covidémence en ordonnant… le masque obligatoire… dans une zone géographique limitée… mais surtout avec un horaire limité.
Il faudra impérativement avoir le nez et la bouche couverts chaque soir à partir de 18h dans un périmètre qui comprendra notamment le Vieux-Tours, la Rue Nationale, la Rue des Halles ou les bords de Loire sur la rive sud (où le masque est déjà obligatoire pour les déplacements sur le site de la guinguette). La mesure sera valable toute la soirée mais aussi toute la nuit, jusqu’au lever du soleil (environ 6h du matin).
Donc aux environs de 17h, l’innocent tourangeau (ou tourangelle) pourrait se faire infecter par l’odieux virus. Car pas de masque. La tuile.
Mais à 18h01, grâce à son masque tout pourri, utilisé pour faire les courses au Super-U de la rue Du Duc, avec des traces de gras, de merde, de pisse, de sperme (oh mais oui, on sait ce que vous faites !) véritable jungle gluante de miasmes infects… il ou elle sera sauvé(e).
Et si cet honnête citoyen avait la fantaisie de se promener dans le centre-ville à 4 heures du matin pour aller dîner… quand justement tous les restaurants sont fermés… eh bien, sauvé encore.
Grâce aux fonctionnaires, au masque donc.
Merci madame la préfète (qui est sur le départ) et merci monsieur le maire (le petit nouveau, Emmanuel Denis, écolo-bobo élu en juin).
Inutile de parler du fond (au sens de fondement, la bêtise n’ayant plus de limite) d’une telle décision. Mais on notera que sur la forme, c’est parfaitement logique : la préfète se barre (remplacée par une autre) donc elle n’en a rien à foutre. Littéralement. Elle a pu même prendre un certain plaisir à laisser une telle crotte, à son successeur.
Et Manu, en écolo petit maire débutant, se devait de mettre Tours dans l’actualité. Si possible à la une de BFM-TV. A tout prix. Y compris au rayon guignols.
Il devait donc prendre des mesures fortes et claires, pour défendre sa ville contre la terrible pandémie tueuse d’enfants.
ADDENDUM
C’était à prévoir : les maires font caca sous eux, perclus de trouille couillonavirale. Autre biais à la manoeuvre : ils ne veulent pas être en reste, par rapport aux petits copains.
Il faut donc copier et si possible surenchérir (pour lècher le cul du préfet, et donc de l’Etat, et énerver les collègues municipaux).
Résultat : une centaine de communes imposent désormais le masque à l’extérieur… Saint-Malo, Tours, Bayonne, Lille… (article Le Figaro).
Une fois de plus on appréciera la créativité de certains fonctionnaires dégénérés… Lille se distinguant avec son plan motif léopard, qui nécessite l’usage d’un système GPS et de triangulation branlatoire en orbite géostationnaire pour pouvoir se promener tout en respectant la loi….