Categories
Asie Saloperie et sida mental

La femme au pantalon rose qui fait pschiit pschiit

“Moi, je protège ma peau contre le Covid. Pschiit pschiit ! Parce que je le vaux bien et surtout parce que je suis complètement gourde”.

Scène vécue au StarBeurk du coin, quelque part à Bangkok.

7 heures du matin. Le calme avant la tempête de l’heure de pointe.

Une jeune cliente, au pantalon rose, réceptionne sur le comptoir sa boisson (sans doute un Macchia-toto bourré de sucre). Il s’agit d’un gobelet grand format classique, en plastique translucide.

Avant de le prendre, la femme sort un petit vaporisateur de sa poche et asperge consciencieusement tout l’extérieur du gobelet…

A un moment j’ai cru qu’elle allait désinfecter la paille, voir le café lui-même !

Son mec derrière, jeune également, porte 2 masques.

Bref, le couple de synthèse.

Synthétique même !

J’avais déjà vu des uberesclaves à moto asperger le sac contenant de la nourriture avant de vous le remettre en main… propre si j’ose dire. Mais il s’agissait d’une politique corporate woke… Du pur virtue signaling.

Cette petite historiette (sans oublier le grand classique des gens seuls dans leur voiture, dûment masqués, ou de ceux qui refusent de prendre l’ascenceur avec d’autres personnes…) révèle la force de la covidémence en Asie, surtout en milieu urbain.

Je l’ai souvent dit, cela va prendre du temps, beaucoup de temps, pour inverser la propagande gouvernementale et parvenir à dissiper la peur ancrée dans la population…

Il faudra beaucoup plus que la 36ème guerre mondiale de le Golfe en Ukraine en direct live pour faire diversion…

“J’ai commandé un café frappé avec 2 kilos de sucre et de l’eau de javel dedans… Je n’ai pas envie de mourir du Covid, moi ! Prout ! “
POST-SCRIPTUM

Ca y est, les autorités du pays nous font le coup du “surge”.

All provinces have been ordered by the top Interior Ministry official to step up measures to combat the Covid-19 spread in the wake of a continued surge of local cases around the country. (source Bangkok Post)

Le graphique (les vrais malades dont ceux en réanimation, de juin 2021 au 20/02/2022) est sans appel : “the surge” ! 😉

Categories
Asie Chiffres Vaccinocircus

Pharmacovigilance : la méthode Coué en Thaïlande

Les autorités thaïes ont réglé le problème, délicat, ennuyeux, des effets secondaires des vaccins : la méthode Coué saupoudrée de patamathématiques et de patascience.

D’abord les données de base : 120 millions de doses ont été injectées depuis le début de la campagne.

Dans le détail :

26.4 million Sinovac, 46.8 million AstraZeneca, 14.7 million Sinopharm, 27.6 million Pfizer and 4.3 million Moderna doses, Dr Chawetsan said. (source Bangkok Post)

Et voici les effets secondaires officiellement reconnus :

  • 79 individus avec allergies (dont… 11 pour Pfizer)
  • 31 cas de péricardite (dont 29… pour Pfizer)
  • 6 thromboses (5 pour AstraZeneca, 1 pour Pfizer)

On pouffe…

Mais par ailleurs :

Sur les 2 081 plaintes reçues pour des décès causés par les vaccins… seuls 4 cas ont été confirmés ! 😉

Conclusion lapidaire des autorités sanitaires :

Vaccine side effects very rare

Premier bug : les décès ne sont au fond pas vraiment considérés comme des… “effets négatifs“.

😉

Mais là où on touche au sublime, c’est que dans le même temps le gouvernement de Bangkok a mis la main au portefeuille !

Extrait de mon article de janvier :

2 264 décès ou blessures graves (handicaps à vie) ont donc été reconnus par les autorités comme causés par les vaccins…

Ces familles ont reçu chacune 10 000 euros…

Et par ailleurs :

7 287 personnes supplémentaires ont été blessées, mais moins gravement.

Et ont donc reçu une compensation financière moins élevée…

On résume :  à ce jour 9 551 personnes (2 264 + 7 287) ont été compensées financièrement pour décès ou blessures à cause des vaccins.

Mais seulement 120 cas (décès ou effets secondaires négatifs) sont officiellement liés aux vaccins !

9 551 deviennent 120… Il suffisait d’y penser ! 😉

Categories
Asie

De l’opium (des peuples) au Covid : Marx revisité

“Mets moi donc 2 boulettes, j’ai écouté le discours de Pécresse, ma douleur physique et psychologique est intense”.

L’un de mes arguments porte sur le temps long, l’humiliation et les blessures subies par la Chine au 19ème siècle durant les Guerres de l’Opium (contre l’Occident), ses conséquences catastrophiques et son désir de revanche.

L’épidémie de fentanyl aux Etats-Unis (et en Europe) fait écho directement à cet épisode historique.

Le Covid également.

Revenons sur cette page d’histoire, à la fois glorieuse et… ignoble… oubliée en Occident (ou passée sous silence)… mais qui a marqué au fer rouge la Chine.

Début 19ème siècle. L’Angleterre impériale, ayant défait la menace continentale napoléonienne, est toute puissante.

Elle règne sur les mers du globe, c’est la première puissance “globaliste”.

Elle importe des biens de Chine (thé, porcelaine etc.)… Mais cette dernière refuse obstinément d’acheter quoi que ce soit aux Anglais (puisque ce sont des barbares, la Chine impériale et éternelle n’a besoin de rien en provenance de tels sauvages).

A l’époque, le commerce se fait en métal argent… Les réserves de métal de l’Angleterre baissent alors dangereusement… Alors elle a l’idée doublement géniale de :

  • mettre en valeur la culture du pavot… en Inde (sa colonie)
  • et de vendre l’opium fabriqué… aux Chinois

La Grande-Bretagne devient ainsi le premier narco-état de l’histoire !

Le produit est tellement addictif… les Chinois en consomment de plus en plus. Trop tard. Le gouvernement impérial comprend que c’est une catastrophe… Et interdit les importations.

L’Angleterre alors frappe militairement la Chine (les Guerres de l’opium) afin de forcer le rétablissement de ce juteux commerce…

La Chine ne peut pas faire face à la supériorité technologique des sauvages… (erreur d’appréciation fatale que les dirigeants chinois modernes ne commettront plus… jamais).

Elle subira donc des traités humiliants. Et c’est sans doute, non pas le début, mais le parachèvement du processus de déliquescence -historique- de la vieille Chine impériale.

Cela débouchera sur… la guerre civile (PCC contre “nationalistes”), l’invasion brutale par les forces japonaises (voir “le viol de Nankin”), de nouveau la guerre civile, puis la victoire du PCC… puis les délires de Mao (famine, révolution culturelle) et après la renaissance de la puissance chinoise.

Et enfin sa consécration comme puissance montante, concurrente directe de l’empire occidental (Etats-Unis).

C’est comme chez Highlander : il ne peut en rester qu’un… 😉

Ces 2 blocs sont en opposition frontale. L’un a le vent en poupe, le second est en pleine déliquescence (morale, sociale, économique, politique etc.)

Revenons à Marx. Au milieu du siècle, il écrit de nombreux articles pour le New York Daily Tribune, au sujet du commerce avec la Chine, du trafic de l’opium, de son immoralité, des liens avec sous-développement, corruption etc.

Il va jusqu’à reconnaître que… ce fut aussi le moyen de sortir la Chine de son isolement (certains pensent, à ce titre, que ce fut une bonne chose).

Voici la conclusion d’un de ses articles de 1857 :

Meanwhile in China, the smothered fires of hatred kindled against the English during the opium war have burst into a flame of animosity which no tenders of peace and friendship will be likely to quench.

For the sake of Christian and commercial intercourse with China, it is in the highest degree desirable that we should keep out of this quarrel and that the Chinese should not be led to regard all the nations of the Western world as united in a conspiracy against them.

On peut raconter ce que l’on veut, mais il y a un désir de revanche chez l’élite du PCC.

Reprendre Hong Kong et Taïwan, accélérer le déclin de l’Empire occidental, lui rendre la monnaie de sa pièce… autant d’expressions de ce désir qui font écho aux traumatismes de l’histoire.

La Chine n’oublie jamais. C’est l’un de ses points forts : toujours replacer les événements dans une continuité historique.

Bref, tout l’inverse de l’Occident neuneu, woke, décérébré qui n’a plus que deux obsessions :

  • oublier l’histoire
  • puis sortir de l’histoire (le suicide civilisationnel)